L'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) n'exclut pas les
Conclusion : ''il est capital de mieux connaître les concentrations d'impuretés injectées avec le CO2. Plus généralement, il est crucial, compte tenu de l'absence de données, de pouvoir bénéficier du retour d'expérience et de recueillir des informations sur tous les types d'incidents rencontrés''.
L'institut insiste également sur la nécessité d'analyser avec soin les caractéristiques du réservoir de stockage (structure géologique, conditions tectoniques, propriétés mécaniques et géochimiques du réservoir, perméabilité, hétérogénéité, épaisseur et nature de la couverture).
Enfin, ''il est indispensable, si la solution du CSC était retenue pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, de prévoir un dispositif complet de mesures de maîtrise des risques (barrières de sécurité), dès le stade de la conception, pour limiter les perturbations mécaniques, hydrauliques et chimiques (par exemple, limitation des impuretés en phase de captage) et assurer le confinement des fluides (contrôle des vannes de sécurité, de l'intégrité de la couverture du réservoir ou détection des fuites en phase d'exploitation ; stratégie de sécurisation des puits avant abandon…)''. Les risques doivent être envisagés à ''tous les maillons de la chaîne'' (captage, transport, injection, stockage) et considérés sur plusieurs échelles de temps (de la phase de conception /exploitation jusqu'au stockage à long terme, sur au moins un millier d'années).
Pour rappel, un