Le parc éolien s'élève à 6.870 MW au 31 mars 2012, en hausse de seulement 1 % par rapport à fin 2011, selon le dernier tableau de bord éolien-photovoltaïque publié le 4 juin par le Commissariat général au développement durable (CGDD). Les nouvelles capacités raccordées au cours du premier trimestre 2012 sont "en repli de 71 %" par rapport à la même période 2011, précise le CGDD en confirmant le "net ralentissement'' du secteur fin 2011. Les nouveaux raccordements se seraient accrus de 825 MW au cours de 2011 portant le parc à 6.792 MW en fin d'année.
L'année 2012 "repart sur un rythme ralenti" avec 78 MW raccordés fin mars selon les premiers résultats provisoires. Soit un repli de 272 MW par rapport au premier trimestre 2011. Fin mars 2012, les projets "repartent à la hausse", tant pour les projets en file d'attente (5.995 MW) que pour ceux dont les conventions de raccordement sont déjà signées (1.066 MW), précise le CGDD. La production éolienne de ce premier trimestre à 3,5 TWh s'est accrue quant à elle de 11 % par rapport l'an dernier. Ce qui correspond à près de 0,4 TWh supplémentaire. Ainsi, la part de l'éolien dans la consommation électrique nationale "continue d'augmente doucement" pour s'établir à 2,4 % au premier trimestre 2012.
PV : plus de 3.000 MW raccordés
De son côté, le parc photovoltaïque avec 3.209 MW raccordés au 31 mars 2012 enregistre une nouvelle progression de 11 % par rapport à fin 2011 (2.900 MW). Les nouvelles capacités installées début 2012 connaissent toutefois "un fléchissement" de 14 % par rapport à début 2011. Plus de 300 MW auraient néanmoins été raccordés fin mars.
Le ralentissement constaté en ce début d'année "pourrait se poursuivre", prévient toutefois le CGDD. Fin mars, les puissances en file d'attente ont en effet diminué sensiblement (- 12 % par rapport à fin décembre 2011), et plus encore pour les installations de puissance supérieure à 100 kW (- 20 %). Seuls les projets d'installations entre 36 et 100 kW "voient leur nombre et leur puissance augmenter nettement, traduisant ainsi un report de nombreux projets vers cette dernière tranche, suite à la nouvelle réglementation mise en place sur les installations de grande puissance régies désormais par appels d'offres", souligne-t-il.