Lors du sommet UE-Ukraine, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a annoncé le 27 avril l'octroi de 70 millions d'euros supplémentaires en faveur de la sûreté nucléaire à Tchernobyl en Ukraine. Ce qui porte à quelque 360 millions d'euros l'aide déjà apportée par la Commission, en vue de l'enceinte de confinement, en cours de construction, qui recouvrira le sarcophage de la centrale accidentée le 26 avril 1986.
Cette nouvelle enceinte, en forme d'arche, est située à proximité du réacteur n°4 détruit lors de la catastrophe. Son objectif est de protéger l'environnement des rayonnements et d'établir l'infrastructure permettant le démantèlement du sarcophage et des restes du réacteur ainsi que les opérations de gestion des déchets nucléaires.
Sa construction a été entamée en 2010 par le consortium Novarka formé par les sociétés françaises Bouygues et Vinci. "L'ouvrage se trouve actuellement à un stade avancé de sa réalisation. On prévoit de le faire glisser au-dessus du réacteur à la mi-2017", précise la Commission européenne. Le coût total de l'enceinte devrait se situer à quelque 1,5 milliard d'euros. Sa durée de vie est estimée à 100 ans.
En plus de la contribution de la Commission européenne, les Etats membres de l'UE ont apporté à ce jour environ 420 millions d'euros. Ils font partie des 43 pays donateurs finançant ce nouveau sarcophage, aux côtés des Etats-Unis, de la Russie, du Japon, du Canada et de la Chine. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) contribuera à hauteur de 350 millions d'euros supplémentaires.
