Le 6 février, Dan Lert, adjoint à la mairie de Paris chargé de son plan climat, a annoncé le lancement d'un « grand plan solaire 2030 » d'installations de panneaux photovoltaïques sur toitures. Intitulé « Énergiculteurs », ce programme doit conduire la capitale à atteindre son objectif de produire localement 10 % (soit 563 gigawattheures par an, ou GWh/an) des énergies renouvelables qu'elle consomme, pour environ 7 % aujourd'hui.
Dans un premier temps, la Ville de Paris entend installer des panneaux solaires sur les toits de quinze bâtiments publics : écoles, collèges, gymnases et centres sportifs. Ce projet devrait couvrir la moitié des 12 000 m2 de toitures cumulés, représentant une capacité totale d'un mégawatt-crête (MWc), ou 1 GWh/an, en autoconsommation totale. Il compléte les quinze premières de 730 kWc installées depuis 2016 sur des toits de logements sociaux publics. Trois des quinze nouvelles installations seront montées directement par la régie municipale, grâce à un investissement de 175 000 euros, dès cet été. Qualifiées de « biosolaires », elles allieront les panneaux solaires à des espaces de végétalisation. La fourniture et la pose des panneaux des douze autres seront confiées à un seul et même opérateur, dont la sélection par appel d'offres est en cours, sur la base d'une concession de service d'une durée de quinze ans. La construction de ces douze centrales doit débuter dès l'été 2024.