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Actu-Environnement

Voies navigables de France : les ambitions de développement pour les dix prochaines années

Transport  |    |  S. Fabrégat

Les ministres de la Transition écologique et des Transports, Barbara Pompili et Jean-Baptiste Djebbari, ont signé avec Voies navigables de France (VNF) un contrat d'objectifs et de performance (COP) pour les dix prochaines années. Ce contrat « est doté de moyens importants et inédits : 220 millions d'euros (M€) en 2020, 300 M€ en 2021 (grâce à l'apport de 175 M€ du plan de relance sur 2021-2022). À l'horizon 2030, 3 milliards d'euros (Md€) seront consacrés en investissement aux infrastructures fluviales, dont 1,9 Md€ dédiés à la régénération et à la modernisation du réseau », indique le communiqué. Une stratégie économique de long terme sera également élaborée pour développer des ressources propres à VNF et diversifier les recettes.

Le COP prévoit que des projets de territoires soient définis en partenariat avec les collectivités sur le réseau à petit gabarit. La modernisation de la gestion fluviale sera également engagée (téléconduite, automatisation, gestion hydrologique plus fine, innovation, verdissement de la flotte…). Enfin, le volet « gestion globale de la ressource » est également au cœur du contrat d'objectifs. « Dans le contexte de changement climatique, les voies d'eau jouent un rôle accru en tant qu'espace naturel et vivant, elles constituent une réserve de biodiversité tout en étant dotées d'un potentiel de production d'énergies renouvelables (barrages hydroélectriques et hydroliennes fluviales par exemple) », estiment les ministères.

Réactions5 réactions à cet article

Comment sont évacuer les eaux usées, douches, toilettes, je suis curieux de savoir ?

naphtes | 04 mai 2021 à 08h57 Signaler un contenu inapproprié

La réhabilitation de tous les canaux fluviaux pour remplacer tous les transports de marchandises des camions aux péniches des denrées non périssables, serait l'une des plus grande réforme écologique et surtout en réalisant la jonction entre le Rhin et le Rhône pour relier la mer du Nord à la Méditerranée

le papet | 04 mai 2021 à 09h28 Signaler un contenu inapproprié

Ouh là on parle pas des même canaux ! Niveau biodiversité c'est mort et si par malheur un peu de vie s'installe elle disparaitra lors du dragage. Avec les écluses, niveau continuité c'est foutu pour les amphihalins donc l'argument biodiversité me semble mal parti.

Pour ce qui est de la navigation il y a beaucoup de progrès à faire. Vous saviez que certains bateliers refusait de prendre le tronçon français du Rhin car la navigation y est trop galère ? Pas de repère dans les écluses, des embouteillages aux barrages...Bref ils risquent une semaine de retard et d'abimer leur bateau. Ca craint, ya clairement beaucoup de chemin à parcourir pour améliorer le trafic fluvial.

Courage, avec une telle marge de progrès on ne peut aller que de l'avant !

bIBU | 04 mai 2021 à 12h44 Signaler un contenu inapproprié

Ben non, ça ne peut pas marcher, ça oblige à avoir des biefs des différences de niveau, ils vont faire comment les poissons migrateurs pour remonter des cours d'eau ou ils n'ont jamais vécu sauf dans la tête des écolos.
Non ça me ramêne à ma petite enfance , on habitait sur la rive, juste derrière le chemin de halage, et on voyait les péniches chargées de charbon remonter la rivière et on allait faire "Ohé du bâteau!! et ils nous répondaient.
Tout ça a disparu d'un seul coup, le bief est encore la, des vacanciers font travailler l'éclusière, il y aurait toujours moyen de relancer cette activité.
J'ai pas connu les chevaux de hâlage, des Bretons ou des percherons, c'était avant la guerre, le fameux moteur poyaux diésel était arrivé et renvoyé ces grosses bestioles dans leur pré.

pemmore | 04 mai 2021 à 22h17 Signaler un contenu inapproprié

C'est tout de même bizarre comment des infrastructures construites en leur temps avec des moyens rudimentaires (bon, d'accord, pour le canal de Nantes à Brest par exemple, réalisé pour contourner le blocus maritime anglais, on a alors eu largement recours aux prisonniers espagnols qu'on a enrôlé d’office, souvent jusqu'à mort d'homme...), maillant assez efficacement le territoire national mais abandonnées ensuite en raison de la concurrence déloyale de la route (c'est en grande partie le contribuable qui paye la réalisation et l'entretien du réseau, donc forcément ni les voies fluviales ni les petites voies ferrées ne pouvaient suivre), et redécouvrant aujourd'hui que certaines existent encore, il faille que ce soit les contraintes liées au changement climatique qui rouvrent des paupières jusqu'alors bien closes et lèvent des obstacles économiques qui semblaient jusqu'alors définitifs et sans recours possible.

Pégase | 05 mai 2021 à 20h36 Signaler un contenu inapproprié

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