"Les vélos électriques restent encore beaucoup plus chers que les vélos conventionnels, reconnaît la fédération européenne des cyclistes. Bien qu'ils aient connu une forte adhésion dans plusieurs pays européens dont l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Belgique, leur développement demeure en phase de démarrage dans les autres". Dans un rapport (1) , l'association dresse un comparatif des programmes de subventions à l'achat existants et propose différentes approches pour combler cette différence de prix. L'objectif visé au final : réaliser un transfert modal entre les déplacements en voiture vers le vélo électrique.

La fédération estime ainsi qu'une subvention à l'achat de 500 € pour les marchés à faible chiffre d'affaire pourrait réduire cet écart de facture. En revanche, pour les marchés plus matures, elle recommande des programmes de subvention plus ciblés, par exemple pour des vélos électriques à deux ou trois roues permettant de transporter des charges - en raison de leur prix plus élevé.

A une échelle plus large, pour contribuer à la promotion du cyclisme électrique, elle souligne que l'importance lors de l'élaboration des stratégies nationales d'électromobilité d'accorder un soutien financier adéquat à ces équipements mais également prévoir des infrastructures de recharge et de stationnement sûrs ainsi qu'une l'infrastructure routière adaptée. Enfin, elle souligne que le financement de la recherche pour l'électromobilité devrait davantage prendre en compte le vélo électrique.

Pour sa part, la France a annoncé en février dernier la création d'un bonus de 200 euros maximum pour l'acquisition d'un vélo à assistance électrique.