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Actu-Environnement

Dans le Gard, la conservation de la biodiversité se pratique à grande échelle

Le programme Life Terra Musiva est un projet subventionné par l'Europe pour protéger la biodiversité des garrigues gardoises, un territoire qui abrite de nombreux habitats et espèces d'intérêt communautaire.

Actu-Environnement le Mensuel N°439
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°439
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Le territoire des garrigues gardoises se trouve au nord de Nîmes, entre les gorges du Gardon et celle de la Cèze. Il abrite une mosaïque de milieux qui constituent un échantillon typique des régions méditerranéennes, concentrant sur moins de 1 % de la surface des sites Natura 2000 méditerranéens et 10 % des habitats d'intérêt communautaire.

Pour protéger ce patrimoine naturel, le programme Life Terra Musiva s'applique à cartographier le territoire sous la coordination du syndicat mixte des gorges du Gardon. Un projet mené entre 2022 et 2026 et dont le coût est évalué à plus de 6 millions d'euros, dont 75 % apportés par l'Europe au travers l'instrument financier pour l'environnement Life. La Région Occitanie, l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse, le ministère de la Transition écologique et la fondation EDF complètent l'enveloppe.

Toute une batterie de diagnostics est en cours pour conclure sur la mise en place de travaux et de mesures de conservation. C'est une étape relativement longue vu la diversité des milieux : boisés, humides, ouverts ou agricoles.

Voir le reportage vidéo, qui montre un suivi de la mortalité des amphibiens écrasés sur les routes proches des mares, le diagnostic d'une ripisylve le long de la Cèze, un inventaire floristique dans la garrigue…

Si les paysages sont magnifiques, là aussi la biodiversité est en souffrance. En effet, 51 % des espèces d'intérêt communautaire présentent un état de conservation défavorable en régions méditerranéennes et, pour les habitats, ce chiffre atteint 80 %. Les causes sont multiples : déprise pastorale, pratiques agricoles ou exploitations forestières inadaptées, présence d'espèces exotiques envahissantes, fragmentation des habitats, pollutions…

Le projet prévoit donc à terme des travaux de protection et de conservation de la biodiversité, comme la création de crapauducs ou la restauration de mares, l'ouverture du milieu boisé, le retour du pastoralisme ou encore le renforcement de la réglementation dans certaines zones, voir le reportage.

Par la suite, des suivis scientifiques permettront d'évaluer toutes les actions menées.

Réactions8 réactions à cet article

Ai-je bien compris ? L'une des interviewées préconise-t-elle l'homéopathie et les essences naturelles pour déparasiter le bétail ?

MSBIB | 03 juillet 2023 à 20h31 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

Avec vos points de suspension concernant "les causes multiples", il conviendrait de nommer le fameux dérèglement climatique.. qui prend à mon avis, celui d'un "'homme de terrain", la première place. Mais là on est sur LE problème majeur (Le Défi) pour l'humanité en ce 21ème siècle. Et ce programme Life sera qu'un "inventaire à la Prévert" de plus qui orientera peut être quelques actions ciblées... permettant à nouveau aux "scientifiques" de se balader au grand air. Dans le laps de temps, la biodiversité sera encore plus affectée car la vitesse du changement des "saisons" et les phénomènes météorologiques à caractères létaux auront agit négativement . 33 ans " sur le terrain" dans le cadre d'une production de semences "sauvages" , 33 ans à travailler et échanger avec des entreprises spécialisées dans le "génie écologique"... 33 ans à observer la nature dans son propre jardin ... me permettent d'affirmer que nous demeurons depuis trop d'années dans un très mauvais emploi de l'argent public en ce qui concerne la "protection de la Biodiversité". Comme l'argent n'est d'abord pas perdu puisqu'il permet d'abord de financer des salaires, (tant que les marchés financiers prêtent à la France et à l'Europe ), je ne le déplorerai donc rien.. . Si ce n'est qu'un Système hypocrite motivé par l'opportunisme à la façon du Greenwashing, continue bien son chemin...

Patrick BOURDUGE
www.zygene.com

ZYGENE | 04 juillet 2023 à 14h38 Signaler un contenu inapproprié

@MSBIB, en complément d'un antibiotique classique et de ne pas traiter de façon systématique et comment éviter la résistance des parasites.

Baptiste Clarke Baptiste Clarke
04 juillet 2023 à 15h03
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@MSBIB Bonjour,
Pas tout à fait. Pour compléter les propos (montage oblige) ; le diagnostic et les préconisations liés à la gestion des endo et ectoparasites s'articulent autour de deux axes.
D'abord, les traitements préventifs : se prévenir des sources d'infestation grâce aux pratiques d'élevage (vide sanitaire, pâturage, par exemple), renforcer et stimuler le système immunitaire (compléments, par exemple)
Ensuite, les traitements curatifs : disposer d'outils pour décider de traiter ou non (état des animaux, coproscopies), connaître les bonnes pratiques pour les traitements curatifs chimiques (molécules à éviter, dosage, lieu du traitement, etc.) et, enfin, recourir ou compléter avec des traitements naturels (huiles essentielles de girofle et cannelle, par exemple).
Tout cela dépend bien entendu des besoins de l'éleveur, du troupeau et de sa charge parasitaire.
Bonne journée

Mélissa Hoffmann Bernard | 06 juillet 2023 à 13h11 Signaler un contenu inapproprié

Bonsoir !
effectivement la bio se pratique à grande échelle et toucher de très grandes régions. ex. beaucoup d'efforts sont déployés par la France, hélas ces efforts sont limités au territoire Français alors qu'ils auraient du être élargi à toute la région Méditerranéenne. c'est pourquoi toute lutte contre le réchauffement et ses conséquences sur les dérèglements climatiques devrait mobiliser les Pays de tout le Bassin Méditerranéen sous la supervision, pourquoi pas, de la France. nous suggérons cependant aux Français d'enrichir leur programme par l'introduction du principe de la création de puits de carbone aux cotés des actions envisagées tendant à ne se limiter qu'à diminution les émanations du CO2 dont les résultats attendus seraient présumés plus significatifs. A+

DAOUD | 24 juillet 2023 à 22h21 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

Le "feu du soleil" fait plus de dégâts sur la biodiversité que la grêle, les tornades etc....

J'observe depuis des années les insectes qui visitent sixalis atropurpurea. Je vous assure que cet été 2023, sur le même site d'observation il y a eu très peu de papillons, des abeilles charpentières et... quelques diptères. Ceci dans un contexte de milieu naturel préservé. La conséquence, c'est ma conviction de l'été caniculaire 2022 et d'un début 2023 extrèmement sec.

Dans quelques années les scientifiques pourront s'extasier en trouvant un criquet, ce qui sera bien différent d'une loutre ou d'une trace de castor....

ZYGENE | 28 juillet 2023 à 08h29 Signaler un contenu inapproprié

Permettez moi :
Même si chacun sur cette planète participe à '"l'émission" de "gaz à effet de serre" cette info est inquiétante :
"la consommation mondiale de charbon a touché un "plus haut historique" en 2022 et devrait de nouveau flirter avec un "niveau record" cette année, d'après l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). Le charbon étant l'un des principaux responsables des émissions de CO2."

ET je m'interroge :..
Toute combustion libère du CO2 donc les incendies participent à la catastrophe climatique
Toute explosion libère du CO2 donc la guerre en Ukraine participe à la catastrophe climatique (bis)
Mais aussi Elon Musk avec sa fusée Starship (04-2023)...

etc.. etc...
Donc spirale infernale??...

ZYGENE | 28 juillet 2023 à 08h42 Signaler un contenu inapproprié

Bonsoir !
les réactions, bien que "bien venue", ne font qu'enrichir les constats et bilans des catastrophes.
ne pourrions-nous nous mobiliser pour amener les PVR à investir dans les actions à grande échelle tendant à séquestrer le CO2 par la créations de puits de carbone au niveau du Bassin Méditerranéen? nous pensons que les dites actions sont susceptibles de favoriser la lutte contre les dérèglements climatiques à l'avantage du monde et du Bassin Méditerranéen. A+

DAOUD | 28 juillet 2023 à 16h24 Signaler un contenu inapproprié

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