Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville, et Olivier Klein, président de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), ont dévoilé, le 30 novembre, les 25 nouveaux lauréats de la troisième et dernière tranche de l'appel à projets « Les Quartiers fertiles », lancé en décembre 2020.
Parmi les fermes urbaines sélectionnées figurent un projet dans le quartier Parc-Sud de Nanterre (Hauts-de-Seine), pour installer un agriculteur urbain sur deux terrains et une champignonnière afin de fournir les restaurants locaux, la construction de serres et de bâtiments à Saint-Denis-Plaine commune (Seine-Saint-Denis), l'établissement de cinq jardins partagés en pieds d'immeuble et d'une station de lombricompostage au Havre (Seine-Maritime), dans le quartier de Vallée-Béreult, la plantation d'une forêt comestible sur un terrain de football inutilisé, à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), ainsi que la création d'une micro-ferme urbaine dans le quartier d'Étouve, à Amiens (Somme).
Doté d'un budget global de 34 millions d'euros, dont 13 millions issus du plan France Relance et 10 millions de la Banque des territoires (Caisse des dépôts), l'appel à projets « Les Quartiers fertiles » vise à déployer l'agriculture urbaine au cœur des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Parmi les partenaires accompagnant ces projets, se trouvent l'Association française d'agriculture urbaine professionnelle, l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture, l'Agence régionale de la biodiversité d'Île-de-France et le Comité national de liaison des régies de quartier.
Les « Quartiers fertiles » s'inscrivent dans la transformation de 450 quartiers engagée dans le cadre du Nouveau Programme national de renouvellement urbain (NPRNU). Les projets portent spécifiquement sur l'agriculture urbaine et sont sélectionnés selon une visée productive et marchande, dans l'idée de la création d'emplois. Ils sont portés par des collectivités et des opérateurs menant des projets dans le cadre du NPRNU. Les critères d'appréciation se fondent sur la robustesse des compétences mobilisées et leur contextualisation dans l'ensemble de la démarche de requalification des quartiers.