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Une autoroute électrique testée au pied du Mont-Blanc

Transport  |    |  N. Gorbatko
Une autoroute électrique testée au pied du Mont-Blanc

Après Vinci Autoroutes, en août dernier, Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) se lance à son tour dans l'expérimentation des « routes électriques » ou ERS (Electric Road System) en vallée de l'Arve, au pied du mont Blanc. Baptisé « eRoadMontBlanc », le projet vise à tester, pendant quatre ans, une solution par rail conductif pour le transport routier longue distance, en association avec l'université Gustave-Eiffel, Alstom, Pronergy, spécialisé dans la conversion d'énergie, et Greenmot, expert en rétrofit.

Équipés d'un bras articulé muni d'un patin frotteur, les camions s'alimenteront en énergie et rechargeront leurs batteries via une piste électrique insérée dans la chaussée et affleurant au niveau du sol. L'essai se déroulera en deux phases. Une première, en 2024, sur la piste du centre d'essai Transpolis, dans l'Ain, cherchera à valider les technologies employées et la sécurité du système. Une seconde, grandeur nature sur un kilomètre de la RN205, en Haute-Savoie, étudiera en 2025 les exigences des autoroutes en termes de sécurité, des installations en matière de robustesse et de maintenabilité, notamment pour la viabilité hivernale. En parallèle, l'université Gustave-Eiffel développera un jumeau numérique simulant l'ensemble du système afin d'optimiser le nombre de kilomètres d'infrastructures à équiper.

L'objectif, à terme, est de montrer la faisabilité opérationnelle et technique des ERS, ainsi que leur durabilité, afin de contribuer à faire émerger, à l'horizon 2030, un large réseau en France et en Europe. L'expérimentation a d'ailleurs été labélisée par deux clusters de la région Auvergne-Rhône-Alpes : Indura, spécialisé dans les infrastructures de transport et de l'énergie, et Cara, orienté sur la performance des systèmes de transport. Dotée d'une enveloppe de 20 millions d'euros, elle est financée par l'État, dans le cadre de l'appel à projets « Mobilités routières automatisées, infrastructures de services connectées et bas carbone » de France 2030, et par l'Union européenne, par le biais du plan France Relance.

Réactions1 réaction à cet article

Des grands malades! Encore du techno-solutionnisme délirant! Le tout électrique fait délirer les ingénieurs!

Nicolas | 13 octobre 2023 à 09h06 Signaler un contenu inapproprié

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