Lundi 28 juillet, l'Institut des énergies décarbonées et écotechnologies de Lyon (Ideel) a annoncé le lancement d'un programme de recherche sur la valorisation du CO2.
Des laboratoires dédiés seront le théâtre d'expérimentations "en conditions pré-industrielles". En effet, les procédés de valorisation seront testés sur du "CO2 non pur". Pour ce faire, les laboratoires seront équipés d'un système de génération de gaz "représentatifs des émissions industrielles", explique l'Ideel.
Dans ce cadre, le projet Valorco, soutenu par l'Ademe et porté par Arcelor Mittal, consacre 17 millions d'euros à la réduction et à la valorisation des émissions de CO2 dans l'industrie sidérurgique. Le projet Fui Valco II est quant à lui porté par Solvay et soutenu par BPI France et le Grand Lyon. Ses 3 millions d'euros permettront de développer des procédés de transformation des
Un Observatoire des sources industrielles de CO2
Par ailleurs, le programme prévoit la création d'un Observatoire des sources industrielles de CO2. Il sera un "outil d'aide à la décision", fait valoir l'institut.
En effet, si "les principaux émetteurs de CO2 sont tenus de publier leurs émissions en tonnes de CO2 par an", ces informations "ne sont pas exploitables", rapporte l'Ideel. Les données publiées par les émetteurs ne décrivent pas les caractéristiques du CO2 émis (concentration dans les fumées, présence de polluants, stabilité dans le temps, etc.). Grâce aux données qui seront récoltées par l'Observatoire, ce dernier proposera "la meilleure voie de valorisation en fonction des caractéristiques du CO2".