Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Île de La Réunion : la protection des tortues marines suscite des vocations

Vétérinaire, Francis Schneider intervient à Kélonia, un centre de soin exclusivement dédié aux tortues marines. Des espèces mises en danger par les activités humaines comme la pollution plastique. Reportage vidéo à La Réunion.

Francis Schneider est vétérinaire et passionné par son métier : "je suis de la génération Daktari, donc c'est vrai qu'en choisissant d'être vétérinaire, c'était plutôt pour s'occuper de la faune sauvage". Un souhait exaucé, mais pas forcément dès le début, car c'est grâce à son expérience dans l'élevage qu'il a été contacté par le centre de soin Kélonia. "Au début, je n'y connaissais pas grand chose en tortue ; par contre au niveau de la gestion d'un centre soin, de l'alimentation, des conditions de l'ambiance, de la mise en place d'un protocole, d'un suivi... ça, je le fais tous les jours..." Petit à petit, dans le centre Kélonia, il a acquis une véritable expertise dans le soin des tortues marines, une spécialité très peu répandue.

AE : Quels sont les diplômes requis pour exercer ?

Il n'y a que quatre établissements en France qui forment des vétérinaires : les Écoles nationales vétérinaires d'Alfort, de Toulouse, de Nantes et de Lyon. Un diplôme est délivré à l'issue de cinq années de formation. Ce qui permet d'exercer en France et dans toute l'Union Européenne.

La cinquième année de formation permet d'approfondir ses connaissances dans un secteur professionnel. Il en existe six : animaux de production (élevage), animaux de compagnie, équidés, santé publique vétérinaire et recherche et industrie. Il y a aussi des formations complémentaires, comme le certificat d'études approfondies vétérinaires ou encore le diplôme d'études spécialisées vétérinaires.

AE : Quelles sont les qualités requises ?

Cela doit être une vocation. Il faut avoir le sens de l'observation pour diagnostiquer. Et pour les opérations chirurgicales, une grande dextérité et une concentration sans faille. Une bonne forme physique pour manipuler des animaux d'un certain poids. Savoir communiquer avec les propriétaires, avec pédagogie et tact. Enfin, être endurant car certaines activités supposent d'être disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

AE : Qui sont les employeurs ?

Le vétérinaire peut exercer son métier de plusieurs façons : soit en profession libérale, soit en créant une société, ou encore comme salarié. Les employeurs sont divers : les laboratoires pharmaceutiques vétérinaires, le service de santé des armées, l'industrie agroalimentaire ou alimentaire, les établissements publics comme l'Anses, le Cirad, l'Inra, l'Inserm, les collectivités territoriales, l'enseignement, la recherche, les organisations internationales comme l'OMS.

AE : Quelles sont les différentes missions ?

Les missions varient en fonction de la dernière année de formation qui oriente le vétérinaire vers un secteur professionnel. Par exemple, la spécialisation "animaux de compagnie", qui représente la majorité des praticiens, consiste à soigner plutôt les chiens, les chats ou encore les lapins ou les furets... Le vétérinaire est à la fois médecin, chirurgien et anesthésiste. D'autres praticiens se sont plutôt orientés vers la faune sauvage, comme les vétérinaires qui pratiquent dans les zoos ou les parcs naturels. Ils sont médecins mais aussi conseillers, éthologues...

AE : Quel est le salaire généralement constaté ?

Très variable là encore. Disons que le salaire brut mensuel en début de carrière commence vers 2 000 euros et, qu'en moyenne, il est compris entre 5 000 et 7 500 euros.

AE : En quoi est-ce un métier d'avenir ?

En milieu urbain, le marché est assez concurrentiel, ce qui est moins vrai en milieu rural, même si l'élevage a tendance à baisser. Les secteurs agroalimentaires et pharmaceutiques prennent de l'ampleur, plus axés sur la protection de la santé publique, et de l'aspect alimentaire des aliments.

Enfin, la spécialisation des vétérinaires permet de se différencier de la concurrence, comme l'orthopédie par exemple.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question au journaliste Baptiste Clarke

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires