En doublant la superficie (de 13 000 m2 à 25 000 m2) de sa plate-forme de traitement de terres polluées de l'Ecopôle de Drambon près de Dijon, Suez sera en mesure de traiter 90 000 tonnes de terres polluées par an, contre 50 000 tonnes auparavant. Des terres polluées (hydrocarbures, huiles, métaux lourds, goudron…) provenant de chantiers de terrassement, de sites contaminés, ou de friches industrielles. Les terres seront traitées selon leur nature et leur typologie, et seront recyclées pour la fabrication de ciment, ou pour une utilisation en travaux publics (remblaiements paysagers, sous-couche routière).
25 000 tonnes de terre polluées recyclées
Sur 50 000 tonnes traitées en 2018, la moitié a été recyclée, grâce à l'utilisation de bactéries qui dégradent les hydrocarbures. Les terres présentant les pollutions les plus complexes sont stabilisées et stockées sur le site de 120 hectares. La plate-forme représente un investissement de huit millions d'euros, cinq millions étant investis dans l'extension de la zone de stockage et trois millions pour la plate-forme de traitement.
Biogaz et parc photovoltaïque
Au printemps 2018, Suez a également débuté la construction d'un parc solaire photovoltaïque avec Engie sur ce même site de Drambon, pour un investissement de dix millions d'euros. La centrale occupe une superficie de vingt hectares, recouvrant les anciens casiers de stockage de déchets industriels. D'une puissance de 12 MWc, il alimentera en électricité l'équivalent de 4 500 foyers. Une production d'énergie renouvelable qui s'ajoute aux 10 000 MWh déjà produits sur le site, grâce au biogaz issu des déchets non dangereux enfouis sur le site.