Les opposants ont répondu à l'appel du ''Collectif du 4 octobre'',formé par la Fédération environnement durable (FED, 160 associations) et des organisations de défense du patrimoine pour faire cesser le scandale financier des éoliennes.
Les manifestants demandent la suppression définitive de l'obligation d'achat de l'électricité éolienne par EDF à un tarif garanti. Les deux autres revendications concernent la sauvegarde du patrimoine culturel et naturel de la France avec la suspension immédiate de toute nouvelle implantation, sur terre et en zone littorale, et l'application de la règle normale des installations industrielles classées aux éoliennes. Le mouvement a par ailleurs reçu le soutien officiel de l'ancien président Valery Giscard d'Estaing.
Dans un communiqué, Les Verts ont raillé la manifestation anti-éolienne la comparant à une parade folklorique d'un éco-musée consacré aux années 70 dont Valéry Giscard d'Estaing serait le roi du défilé. Les Verts sont navrés de la tenue d'une manifestation d'opposants de principe à l'éolien, un mouvement composé essentiellement de retraités d'EDF, indique le parti politique.
De son côté, la fédération France Nature Environnement qui dit ''oui'' à l'éolien, rappelle son opposition au classement des projets d'installations d'éoliennes en ICPE au même titre que les usines de type SEVESO. Pour Christian Garnier, vice-président de FNE, les engagements politiques pris en faveur de l'éolien doivent être tenus.
Le Grenelle fixe un objectif de 10% d'électricité produite par le vent en 2020, ce qui suppose, selon les professionnels, d'implanter 8.000 à 10.000 éoliennes supplémentaires.