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Actu-Environnement

Le budget 2008 du MEDAD est voté par les députés

Les députés ont adopté vendredi le budget 2008 du MEDAD. Si les décisions du Grenelle ont été bien globalement bien accueillies quels que soient les bords politiques, les députés de l'opposition dénoncent cette fois un budget qui ne suit pas.

Gouvernance  |    |  C. Seghier
Les députés ont adopté vendredi le budget 2008 du ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables. Composé de douze programmes il se répartis en quatre axes : la protection de l'environnement, la recherche, les infrastructures de transports et l'entretien des réseaux et la sécurité. La mission dont nous examinons le budget rassemble douze programmes précédemment inclus dans les missions Transport, Écologie, Politiques des territoires et Développement et régulation économiques, a indiqué, le 9 novembre à l'assemblée nationale, le député Bertrand Pancher (UMP). Au total, la mission représente près de 10 milliards en autorisations d'engagements et autant en crédits de paiement, soit une progression de 2,6 % sur l'ensemble du périmètre et de 25 % pour la seule écologie, a-t-il souligné.

Si officiellement les ressources 2008 de l'ancien périmètre de l'Ecologie augmentent donc de 25% entre 2007 et 2008, le périmètre d'intervention a été redessiné, des ressources ont été transférées à des établissements publics ou à des collectivités territoriales et la ventilation de la masse salariale et des dotations matérielles ont été modifiées. Les comparaisons du budget d'une année sur l'autre restent plus qu'hasardeuses !

Le volet protection de l'environnement du budget est organisée autour de quatre priorités : la prévention des risques technologiques et naturels, dont les moyens progressent de 26,4 %, la gestion intégrée de la ressource en eau, avec notamment une aide aux collectivités locales pour la mise aux normes de leurs stations d'épuration, la protection et la restauration du vivant sauvage, dont les crédits augmentent de 30 % et la sûreté nucléaire et la radioprotection, qui sont renforcées.

Si le budget a été adopté, M. Bertrand Pancher a tout de même fait part de ses inquiétudes à propos du manque de ressources de l'Agence de financement des infrastructures de transports de France, alors qu'elle devrait se voir confier de nouvelles missions issues du Grenelle de l'environnement. Le député a aussi rappelé que le budget a été élaboré en juin et donc ne peut tenir compte de propositions émises en octobre.

Dans l'opposition, Mme Catherine Coutelle (PS) estime en revanche que ce budget est particulièrement décevant : pas de grand plan pour les transports en commun ; pas de grands programmes de recherche et d'innovation permettant de réduire la pollution et le bruit dus aux véhicules et d'affiner les dessertes ; nulle politique d'aménagement du territoire ! Apparemment attentif à l'écologie, le PLF pour 2008 ne propose aucune traduction financière ou budgétaire du Grenelle de l'environnement ; ce n'est pas moi qui le dis, c'est la commission des finances du Sénat, présidée par Jean Artuis !, a t-elle signalé devant les députés.
M. Maxime Bono (PS) se dit également déçu et particulièrement dans le domaine des transports. Le budget des transports pour 2008 ne contient rien qui semble de nature à favoriser un début de transfert modal de la route vers des modes alternatifs, a-t-il estimé tout en regrettant un absent : le transport urbain.
François de Rugy (Verts) a jugé enfin que si on notait un progrès dans les discours, les actes étaient en contradiction avec eux, et avec la profession de foi du Grenelle de l'environnement.

Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo a toutefois défendu son budget soulignant que le Grenelle n'aurait pas de coût mais surtout des conséquences, notamment en matière d'investissement. Le Grenelle va nous faire entrer dans une logique d'investissements à l'horizon de trente, quarante ou cinquante ans, a-t-il jugé. Ce que veulent non seulement le Gouvernement, mais aussi l'ensemble des acteurs du Grenelle, c'est un changement de paradigme, a-t-il ajouté.

Réactions2 réactions à cet article

Rien

On voit bien que l'esprit n'y est pas car il n'y a aucune remise en cause du fonctionnement et du comportement de nos Hommes politiques, la faveur de la voiture comme mode de déplacement reste prioritaire... tout est creux, nos dirgigeants pensent sans doute que développement durable signifie uniquement "marketing" mais sans mener à l'action ? Alors que normalement le second découle du premier... Mais pour cela il faudrait que le plan marketing soit valable...

Anonyme | 15 novembre 2007 à 07h52 Signaler un contenu inapproprié
Re:Rien

Du blabla pour faire patienter le troupeau en marche pour l'abattoir!
j'ai bien peur que nous ayons franchit le cap de l'incurable...
Nous sommes en phase d'euthanasie...
Pourquoi dépenser des sommes pour sauver une planète qu'on ne va pas tarder à débrancher?

Cdric | 15 novembre 2007 à 14h27 Signaler un contenu inapproprié

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