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Actu-Environnement

Cerema : « Les collectivités ont les outils pour mieux gérer leurs eaux pluviales »

Les enjeux liés à la gestion des eaux pluviales sont majeurs pour les collectivités. Plusieurs outils sont à leur disposition, comme le zonage pluvial. Le déploiement d'aménagements végétalisés est aussi une réponse intéressante. Détails avec le Cerema.

Entretien  |  Eau  |    |  F. Roussel

Pour les collectivités locales, la prise en compte des problématiques d'imperméabilisation des sols, du risque d'inondation et du risque de pollutions liés aux eaux pluviales représentent un défi de gestion majeur. La gestion dite intégrée des eaux pluviales, est aujourd'hui une réponse proposée par de nombreux acteurs de l'eau. Elle prend conjointement en compte l'ensemble de l'écosystème hydraulique, l'ensemble des usages et l'intérêt général. Elle doit être mise en œuvre à plusieurs échelles, du bassin versant à la parcelle.

Plusieurs outils sont aujourd'hui à la disposition des collectivités pour appliquer cette gestion intégrée. Le zonage pluvial en est un. Dans son ensemble, la finalité du zonage pluvial est de déterminer des règles spatiales de gestion de ces eaux. Le Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), institution d'appui aux collectivités, va bientôt publier un guide sur le zonage pluvial pour fixer un cadre méthodologique plus homogène et favoriser la création de ces zonages.

La prise en compte des eaux pluviales dans l'aménagement du territoire se traduit aussi par la mise en place d'aménagements végétalisés. Le Cerema va prochainement éditer un outil permettant de bien choisir son aménagement végétalisé et surtout de le mettre en œuvre de manière optimale afin qu'il rende un maximum de bénéfices environnementaux. Car leurs intérêts sont multiples.

Détails avec Muriel Saulais et Bruno Kerloch, du Cerema, rencontrés à l'occasion du Carrefour des gestions locales de l'eau (CGLE) en janvier 2020 à Rennes.

Réactions12 réactions à cet article

Toutes les lois existent déjà ... mais elles ne sont pas appliquées par les collectivités !
par exemple le code de l'environnement article 5.2.0.1 : rejet eaux pluviales : toutes les eaux doivent être traitées et infiltrées pour ne pas perturber le cycle de rechargement des nappes phréatiques, et quand les infiltrations ne sont pas possibles l'eau doit être recyclée pour des usages non domestiques comme 'arrosage ...
idem pour les eaux usées après traitement ...
si les villes étaient aux normes on ne parlerait jamais de sécheresse.
Les rejets en rivière sont interdit pour éviter les inondations et les pollutions ... ils sont systématiques en ville ...

laurent | 19 mars 2020 à 09h28 Signaler un contenu inapproprié

Ben chez-moi en sud Sarthe il n'y a pas de gestion du fluvial, beaucoup de maisons pour des raisons pratiques ont raccordé les chenaux aux égouts et comme nous avons souvent des averses violentes, la centrale de renvoi déborde et les égouts partent directement dans le champ (un tallweg) et cerise sur le gâteau un des puisages de la commune est à 1 km plus bas.
Et pas moyen d'obtenir une enquète pour verbaliser ces gens indifférents à la loi.
Et nous la maison la plus basse sommes victimes des remontées d'égouts.

pemmore | 19 mars 2020 à 09h59 Signaler un contenu inapproprié

Par ailleurs, les eaux pluviales recueillies au niveau parcelle ne sont elles pas un moyen d'économiser l'eau potable sachant que ces eaux pluviales sont bonnes pour les toilettes, lesquelles représentent environ 60% de notre consommation d'eau potable. Mieux encore, vu l'usage de l'eau actuel, mineur en cuisine, ne serait il pas opportun de revoir totalement notre conception de l'adduction d'eau ? Par exemple livrer de l'eau propre mais non potable et de munir chaque parcelle ou particulier du matériel rendant l'eau potable ?

olibio | 19 mars 2020 à 11h56 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour.
J'ai un peu de mal à situer le pragmatisme des solutions indiquées par mes collègues lecteurs. Tous vos systèmes sont sans doute basés sur de bonnes volontés. Mais quid des habitats collectifs? Quid des régions où la pluvio est quasi nulle entre Début Juin et Fin Août? Je fais comment pour mes toilettes, en début Août, après un mois ou deux de sécheresse, dans ces régions? 60% d'eau partent aux toilettes ou plutôt dans la salle de bains? Livrer de l'eau propre mais pas potable? Qu'est ce qu'une eau propre? N'est -ce pas un des objectifs de la collectivité que de livrer une eau potable? (à plus forte raison quand on les condamne pour non respect de cette charge)?

nimb | 25 mars 2020 à 21h36 Signaler un contenu inapproprié

La distribution d'eau potable a été un progrès indéniable pour les villes sachant qu'à l'époque l'eau était utilisée avec parcimonie et surtout réservée à l'alimentation. Mais depuis l'usage de l'eau a considérablement changé; la plus grande partie (60%) part dans les WC et le lavage du linge, une autre dans notre propre toilette (1 douche par jour pour certains), et très peu pour la cuisine, là où la potabilité de l'eau est essentielle. C'est pourquoi je pense qu'il faut se poser la question de quelle eau on veut distribuer, pas forcément potable puisque l'usage majeur de l'eau ne le demande pas.

olibio | 26 mars 2020 à 11h47 Signaler un contenu inapproprié

@ m nimb,
évidement en habitat collectif la question ne peut pas se poser, de toute façon les pluviales sont extrèmement limitées alors qu'en pavillon ça peut représenter entre 100 et 200 m cubes par an, alors un réseau secondaire pourrait avoir un petit intérêt surtout que cette eau est sans calcaire.
Perso tout est raccordé à des bidons et je n'utilise pas d'autre eau pour le jardin.

pemmore | 26 mars 2020 à 13h52 Signaler un contenu inapproprié

100-200m3 par an?????? De quelle région parlons nous et de quelle surface de toiture? J'habite Colmar, environ 550 mm de précipitations annuelles, et une maison avec environ 75m² de toiture.... je consomme environ 110m3 par an soit environ 9m3 par mois (3 personnes dans le foyer), et je me vois mal entreposer 6000l par mois d'eaux de pluie, ne serait-ce que parce que ma maison est très mal foutue au niveau des collecteurs de gouttière (terrain pas exagérément grand, en plus). On peut tout faire dire aux chiffres. Mais là, les 6000 litres non potables mensuels, je demande à voir. De plus, acheminer une eau non potable que le particulier doit lui même assainir, c'est du suicide. Rendre potable une eau est un acte technique qui doit être maitrisé. A moins d'installer une unité d'ultra-filtration, ou d'osmose inversée.. et d'en avoir les moyens.

nimb | 27 mars 2020 à 17h12 Signaler un contenu inapproprié

En collectif, récupérer l'eau est possible sur les toits des immeubles, non négligeable si peu d'étages, sur des terrasses, etc ... mais il est tout à fait vrai que cela suppose une conception adhoc du collectif et que ce n'est pas le cas aujourd'hui et encore moins depuis 30 ans. Cela ne signifie pas qu'il faille y renoncer? J'espère que des architectes et des promoteurs nous lisent et sont réceptifs ! en pavillon, je dispose d'une cuve enterrée de 5000 litres et j'arrive à la remplir avec environ 64 m2 de toiture. Néanmoins, elle peut également être quasiment vide au plus fort de l'été !

olibio | 27 mars 2020 à 18h47 Signaler un contenu inapproprié

J'ai oublié de préciser: ma cuve de 5000 litres est installé dans mon petit jardin de 100 m2 seulement !

olibio | 27 mars 2020 à 18h57 Signaler un contenu inapproprié

@Nimb,
bonsoir, c'est toujours intéressant d'avoir un contradicteur, ça m'oblige à revoir mes données à la louche qui peuvent avoir des erreurs bien sur.
Ben ma maison c'est un f7 et j'avais fait le mêtrage pour les impôts de 112m2 sans compter le débordement des toits, pour la quantité d'eau j'ai pas les données de été 2019, automne 2019 donc bien obligé de prendre une valeur logique et réelle.
Je possède une mare de 600 m2 au bout de mon champ elle est en hauteur, pas une cuvette, elle ne se remplit qu'avec la pluie comme beaucoup de mares dans le coin, or elle est perforée par des ragondins et fuit, et avec la canicule elle était complètement à sec, avec les pluies d'hiver elle s'est remplie jusqu'au herbes soit plus d'un mêtre 50, je dirais plutôt ma hauteur, 1,80m depuis elle se maintient malgré les fuites à1,50m.
donc on peut considérer dans les 165m3.
même dans votre cas on passerait les 100m3
cordialement.

pemmore | 27 mars 2020 à 20h00 Signaler un contenu inapproprié

le problème n'est pas dans la consommation mais le non recyclage de l'eau dans les sols par les villes qui ne sont pas aux normes (pratiquement toutes ... ). Les maisons individuelles ont l'obligation d'infiltrer les rejets à la parcelle (pluie et eaux usées ) pour ne pas perturber le cycle de rechargement des nappes phréatiques ... c'est exactement les mêmes règles pour les stations d'épurations mais elles ne sont pas appliquées ... mais pire encore, non seulement elles rejettent tout en rivière mais elles se servent des rivières pour diluer les polluants ... et c'est comme ça depuis des dizaines d'années ! le code de l'environnement peut se résumer ainsi : AUCUN REJET EN RIVIERE !
l'eau doit être recyclée dans les sols !
http://www.lcp.fr/actualites/face-au-risque-de-pollution-rampante-lassemblee-vote-la-revision-des-normes-des-boues

laurent | 28 mars 2020 à 02h41 Signaler un contenu inapproprié

je viens de trouver une information concernant Paris et son double réseau d'eau.

en 2018 c'est une moyenne de 225 000 de m3 par jour , 82 millions de m3 à l'année pris dans la Seine ou dans l'Ourcq sans aucun compteur ... pour entretenir les espaces verts et nettoyer les rues (donc envoyer l'eau sale dans la Seine ...)

Pourquoi Paris pourrait il végétaliser sans payer de taxe alors que tous les irrigants en paient une ? y compris sur les réserves collinaires qui sont des réserves d'eau de ruissellement des pluies donc libre d'utilisation d'après le code civil : tout ce qui tombe chez vous vous appartient (pluie)

laurent | 08 mai 2020 à 16h09 Signaler un contenu inapproprié

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