"Stocker et infiltrer seront demain les outils de gestion des eaux pluviales en ville", considère l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur). En coordination avec le groupe de travail sur la gestion des eaux pluviales piloté par la Direction de l'eau du département de la Seine-Saint-Denis et celui sur la priorisation des rejets piloté par le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP), il a élaboré des référentiels sur la gestion de l'eau de pluie. Le premier document s'intéresse au passage du tous tuyaux à une gestion à la source de l'eau de pluie. Le second se penche sur les freins et les leviers rencontrés dans les manières de gérer ces eaux. Le dernier volet parcourt les enjeux liés aux différents acteurs : aménageurs et grands projets urbains, grands propriétaires fonciers et gestion du patrimoine, acteurs publics et inscription des politiques publiques dans les documents réglementaires et, enfin, aux acteurs privés.
Ces référentiels s'inscrivent dans le cadre des réflexions sur la baignade en Seine-et-Marne à l'horizon 2024 et, plus particulièrement, du comité de pilotage Qualité de l'eau et baignade en vue des Jeux olympiques de Paris, piloté par le Préfet de Région Ile-de-France et la Maire de Paris.