Le 20 décembre, le CNRS a annoncé avoir publié dans la revue PNAS une étude (1) permettant d'améliorer le calcul de probabilité d'occurrence d'événements extrêmes dans le contexte du dérèglement climatique. Des chercheurs du laboratoire de physique de l'ENS de Lyon "proposent un nouvel algorithme dont le but est de réduire d'un facteur cent à mille, les temps de calculs associés à la modélisation de ces phénomènes", indique le CNRS. "Cette avancée méthodologique ouvre la voie à des études impossibles auparavant, pour quantifier les dynamiques d'évènements extrêmes dans les climats présents et futurs."
Du fait de leur faible occurrence, les évènements climatiques extrêmes, comme les canicules ou les ouragans, sont difficiles à prendre en compte dans les modèles climatiques. Le nouvel algorithme du CNRS permet d'"évaluer la probabilité d'évènements qui n'auraient pas pu être observés par les méthodes déjà existantes".
Les chercheurs ont notamment pu montrer que "les canicules extrêmes en Europe sont corrélées avec les périodes chaudes en Amérique du Nord et en Asie et les périodes froides en Russie et au Groenland".