La Commission européenne envisage un étiquetage plus simple et en partie numérisé pour certaines substances chimiques. Pour ce faire, elle prépare une nouvelle réglementation et invite toutes les parties intéressées (utilisateurs, industriels de la chimie, associations de consommateurs, ONG, ... ) à s'exprimer sur cette idée. La contribution est ouverte jusqu'au 20 septembre.
Comme on pouvait s'y attendre, la Commission constate que les étiquetages actuels contiennent beaucoup trop d'informations pour être lisibles. « Cela réduit l'efficacité de la communication », explique l'UE dans son analyse d'impact préalable. Et pour réduire la longue liste de précautions d'emploi et d'ingrédients aux noms inconnus, la Commission prévoit donc deux voies d'action. La première consiste à optimiser les étiquettes pour guider les utilisateurs dans leurs choix. Cela concernerait les étiquettes relevant du règlement sur la classification, l'étiquetage et le packaging des substances et des mélanges (CLP), et pour celles des détergents. La seconde possibilité consiste à numériser une partie des informations normalement inscrites sur l'étiquette. La Commission espère ainsi un impact positif sur la santé et l'environnement, en jouant notamment sur la visibilité des précautions d'emploi qui sont encore trop peu respectées, y compris en France, comme l'a rapporté l'Anses dans son rapport Presti'Home sur l'utilisation des pesticides à domicile.