Le conseil départemental des Yvelines se dote d'un nouvel outil dans sa démarche de développement de la compensation écologique par l'offre : le département ainsi que celui des Hauts de Seine, la Communauté Urbaine GPS&O EPAMSA, l'établissement public d'aménagement Mantois Seine Aval, l'entreprise Lafarge (direction vallée de Seine) et l'Association des naturalistes ont signé les statuts d'un Groupement d'intérêt public dédié à la compensation écologique.
La loi Biodiversité a en effet donné un cadre légal à ce dispositif de compensation par l'offre jusqu'alors initié uniquement dans le cadre d'expérimentation. Dans ce système, la compensation est réalisée avant le projet : le maître d'ouvrage se tourne vers un opérateur qui a déjà réalisé une action qui peut servir de compensation écologique.
La réserve d'actifs naturels en vallée de Seine sera donc désormais gérée sous la forme du GIP. "Le GIP poursuivra et développera l'action engagée par les Yvelines en confortant l'offre de compensation sur le val de Seine et en l'étendant à d'autres territoires, pour continuer à investir dans le patrimoine naturel à proximité des aménagements et à lutter contre l'érosion de la biodiversité, assure dans un communiqué le département des Yvelines. [Il] reprendra à sa charge les sites de compensation en cours d'aménagement sur les deux territoires départementaux. Il recherchera de nouveaux partenariats, avec les collectivités pour une planification territoriale respectueuse des milieux naturels, et avec les maîtres d'ouvrage dès l'amont de leurs projets".