Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Certiphyto : un délai supplémentaire d'un an pour fournir l'attestation de conseil stratégique

Le ministère de l'Agriculture lance une consultation, du 23 octobre au 13 novembre, sur un projet de décret (1) instaurant un délai supplémentaire, pour les utilisateurs de produits phytosanitaires, pour fournir leur attestation de conseil stratégique lors de la demande de renouvellement du certificat individuel Certiphyto.

Dans le cadre de la séparation des activités de vente et de conseil de produits phytopharmaceutiques, la loi Egalim de 2018 a créé une obligation de conseil stratégique pour les utilisateurs professionnels, au nombre de deux par période de cinq ans. « Cette obligation a pour but de garantir que tous les utilisateurs professionnels de produits phytopharmaceutiques bénéficient d'un accompagnement indépendant et de qualité, pour construire leur stratégie de gestion des bioagresseurs, indique le ministère de l'Agriculture. Cependant, le nombre de structures agréées pour l'activité de conseil stratégique reste actuellement insuffisant pour répondre à la demande. »

Le projet de décret prévoit donc une période transitoire, jusqu'au 31 décembre 2027 en métropole et jusqu'au 31 décembre 2028 en outre-mer, pendant laquelle les utilisateurs pourront disposer d'un délai de douze mois pour fournir leur attestation de conseil, lors de leur demande de renouvellement Certiphyto. Ils devront néanmoins justifier d'une prise de rendez-vous auprès d'un conseiller agréé. Leur certificat sera alors renouvelé pour douze mois, avant d'être prolongé de quatre ans si l'attestation de conseil est fournie dans les temps.

1. Consulter le projet de décret
https://agriculture.gouv.fr/telecharger/139689

Réactions1 réaction à cet article

C'est presque touchant de constater comme ce ministère de l'agriculture est si prévenant à l'égard des intérêts de l'agrochimie. Car c'est bien connu dans le monde des affaires, surtout juteuses comme celle de la chimie lourde : le temps, c'est de l'argent !
Cette énième compromission de la sphère publique vis-à-vis des intérêts financiers de l'agro-industrie n'est-elle pas caractéristique d'une forfaiture ?

Pégase | 28 octobre 2023 à 22h06 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Sophie Fabrégat

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

TrichlorScan : mesurer les trichloramines dans l'air sans réactif toxique CIFEC
Désamiantage : maîtrise d'œuvre et accompagnement HPC Envirotec