Le 21 mai, est parue au Journal officiel une décision fixant la zone retenue pour le développement du futur parc commercial d'éoliennes flottantes de 230 à 270 mégawatts (MW) au sud de la Bretagne.
Cette zone (voir encart) se situe au large de Belle-Île et Groix, « à plus de 15 km de Belle-Île, à plus de 25 km de Groix, à 30 km de Quiberon et à plus de 40 km du port de Keroman à Lorient », précisent les ministères de la Transition écologique et de la Mer. La décision prévoit que « la superficie de cette zone de 130 km2 [soit] progressivement réduite au cours de la procédure de mise en concurrence en tenant compte des résultats des études techniques et environnementales qui vont y être menées par l'État et RTE et de la poursuite de la concertation avec les usagers de la mer, en particulier les professionnels de la pêche ». La décision précise aussi que la partie de la zone retenue la plus proche de Belle-Île « fera l'objet d'une vigilance particulière au regard des enjeux paysagers ».L'État retient aussi une zone de 233 km2 pour la poursuite des études techniques et environnementales en vue d'un second appel d'offres. Cette seconde zone inclut l'intégralité de la première.
Enfin, la décision prévoit que « la démarche de concertation de l'État et de RTE avec les différentes parties prenantes du débat [soit] poursuivie (…) sous l'égide d'un garant désigné par la commission nationale du débat public (CNDP) ». Celui-ci étudiera notamment les modalités de mise en place d'un éventuel comité de gouvernance des projets.
Pour rappel, le 30 avril, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a lancé la procédure de sélection des candidats qui participeront au dialogue concurrentiel en vue de l'installation du parc d'éoliennes flottantes. La procédure a été lancée alors que le débat public n'avait pas permis d'établir un consensus sur une zone d'implantation de 100 à 200 km2 au sein de la zone indicative de 1 330 km2 au large de Belle-Île et de l'île de Groix.