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Actu-Environnement

Le Conseil Général du Gard développe le bio de proximité

Damien Alary, président du Conseil général du Gard, a engagé en 2008 un plan d'actions Bio ayant pour objectifs la structuration de la filière et le développement du bio de proximité. Pour y parvenir, le département a décidé de consacrer 20 % de son enveloppe agricole à la filière bio. Cette enveloppe représente 500.000 euros pour 2009.

Si le bio s'ancre durablement dans les modes de consommation avec une croissance de + 10 % à 30 %, les produits restent encore majoritairement importés. Le bio de proximité est donc un marché à saisir pour les agriculteurs gardois, a déclaré Damien Alary qui s'est rendu le 16 septembre à Massillargues-Atuech dans une exploitation agricole en cours de reconversion AU bio.

Les financements du Département concernent les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires de façon directes ou indirectes. Le Conseil général s'engage également à hauteur de 55.000 euros pour le développement de la restauration collective bio, soit 1€ par convive et par repas bio dans la limite de 10 repas bio par an.

Il a par ailleurs confié au CIVAM Bio la sensibilisation de l'ensemble des acteurs ainsi que l'animation territoriale avec les acteurs locaux pour permettre l'émergence et la construction de projets de territoire.

Avec 370 producteurs bio et plus de 9.500 ha de surfaces bio, le département du Gard veut devenir le premier département Bio. 100 nouveaux producteurs devraient se convertir à l'agriculture bio d'ici fin 2009.

Rappelons qu'afin d'encourager une agriculture bio locale et répondre à la demande croissante des consommateurs, la loi Grenelle 1 fixe un objectif de 6% de surface agricole utile (SAU) bio en 2012 contre 2% actuellement, et prévoit d'intégrer 15 % de produits biologiques dans la restauration collective en 2010 et 20 % en 2012. Une augmentation du nombre de producteurs locaux reste néanmoins nécessaire pour faire face à la demande et atteindre les objectifs du Grenelle.

Réactions1 réaction à cet article

Paroles, paroles et paroles...

Le conseil général du gard a refusé en mai 2008 de soutenir "la Biennale de l'environnement",manifestation dont le but etait la promotion du bio ,du développement durable et des energies renouvelables en Cevennes ( soixante exposants inscrits). Motif invoqué: "Seules sont soutenues les actions valorisant la biodiversité à l'échelle départementale ". Alors que faut il en penser? Toutes les actions doivent elles se dérouler sur Nimes pour etre prise en compte? .Les territoires ruraux classés en ZRR seront ils soutenus pour développer les filieres bio de proximité ou leurs actions seront elles une fois de plus considérées comme insuffisament lisibles pour redorer le blason "départemental"? A moins que les Cevennes ne se situent plus dans le gard et que les chomeurs cevennoles ne fassent pas partie de la biodiversité? Comme toujours , de beaux discours afin de ne pas perdre les subventions européennes...redistribuées en dépit de toute logique de territoire.

Caladde | 22 septembre 2009 à 09h34 Signaler un contenu inapproprié

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