
Le 17 août, un décret du président de la République a validé la nomination d'Emmanuelle Wargon à la présidence de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) pour un mandat unique de six ans. Cette nomination, recommandée par l'Élysée, le 21 juillet dernier, a été avalisée par un vote d'élus du Parlement, le 3 août. Elle succède à Jean-François Carenco, aujourd'hui ministre délégué chargé des Outre-mer auprès du ministère de l'Intérieur.
« Mon engagement politique prend fin avec cette nomination », a déclaré l'intéressée, lors d'une audition au Sénat au début du mois d'août. Emmanuelle Wargon a exercé au sein des services de l'État durant l'essentiel de sa carrière : de la Cour des comptes, en 1997, au Haut-Commissariat aux solidarités actives, en 2007, en passant par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Afssaps), en 2002, et l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), en 2005. En 2010, elle est nommée secrétaire générale des ministères chargés des Affaires sociales, puis déléguée générale à l'Emploi et à la Formation professionnelle au ministère du Travail, avant de rejoindre le groupe Danone en 2015.
Plus récemment, Emmanuelle Wargon a occupé le poste de secrétaire d'État chargée de l'Écologie, entre 2018 et 2020, puis de ministre déléguée chargée du Logement, entre 2020 et 2022. Désormais à la tête de la CRE, l'ancienne ministre compte « contribuer à la souveraineté énergétique et à la sécurité des approvisionnements, protéger à court et à long terme les consommateurs particuliers et les entreprises et, enfin, accélérer la transition écologique en soutenant le développement de sources d'énergie décarbonées, nucléaires et renouvelables, et en promouvant la sobriété et l'efficacité énergétique ».