Réunis ce mardi 26 juillet en conseil européen extraordinaire, à Bruxelles, les ministres de l'Énergie des différents États membres ont donné leur accord à la Article publié le 26 juillet 2022

Réunis ce mardi 26 juillet en conseil européen extraordinaire, à Bruxelles, les ministres de l'Énergie des différents États membres ont donné leur accord à la Article publié le 26 juillet 2022
Nadia Gorbatko, journaliste
Rédactrice spécialisée
© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf
accord de l'Éditeur
ou
établissement d'un lien préformaté [40091]
/
utilisation du flux d'actualité.
Réduire la consommation d'énergies importées dans la biosphère, quelles qu'elles soient, est vertueux pour lutter contre le réchauffement global de la biosphère, mais elle doit se faire de manière concertée et coordonnée.
Par contre, réduire la dépendance au gaz russe est une erreur :
- climatique, car ce gaz naturel, au PRG initial élevé (150 à to), présentant des risques de libération massive en cas de séisme, se comporterait comme une bombe climatique, que nous avons intérêt à dégonfler par un usage modéré et planifié.
- écologique, car remplacé par du gaz de schiste, dont l'extraction est polluante, soumise aux risques de séismes naturels et auto-induits, alors qu'il ne présente pas de risque de libération massive puisque piégé dans la roche, et qu'il nécessite des opérations de liquéfaction, transport, stockage,
- géostratégique, car posant problèmes de sûreté d'exploitation, de bilan énergétique, de sûreté d'approvisionnement, de sécurité civile des stockages, de réserves moins pérennes que le gaz russe, et pour finir, et c'est désolant, de dépendance avec cette fédération étasunienne impérialiste belliqueuse, désapprouvée par 2/3 des états du Monde, et en déclin, avec une misère croissante.