Selon Alexis Darquin, l'éolien flottant possède désormais tous les atouts pour connaitre un développement rapide dans les prochaines années. L'homme représente l'entreprise Equinor, leader mondial de l'éolien flottant, au sein d'Océole, nom du partenariat conclu avec deux autres structures, RES, un développeur de projets d'énergies renouvelables, et Green Giraffe, une société de conseils financiers dans les énergies renouvelables. Une union réalisée pour mieux répondre aux appels d'offres en France.
Selon Alexis Darquin, « l'éolien flottant est arrivé suffisamment à maturité pour s'affranchir des fermes pilotes ou d'évaluations de prototypes ». Les connaissances sont désormais assez solides pour envisager des parcs commerciaux. Il faut dire qu'Equinor exploite déjà un parc depuis cinq ans au large de l'Écosse. Regarder l'interview vidéo.
L'objectif de la France en termes de développement de l'éolien en mer est d'atteindre une capacité de 2,4 GW, en 2023, et d'environ 5 GW, en 2028, éoliens posé et flottant confondus. Le flottant devrait représenter un tiers de cet objectif.
Reste à convaincre les acteurs de la pêche, principaux opposants aux projets offshore, et aussi à trouver des zones compatibles avec la marine marchande, le tourisme, l'aquaculture…