L'Autorité environnementale (Ae) a rendu son avis sur le parc éolien offshore prévu au large de Saint-Nazaire (EDF EN), en Loire-Atlantique. Après celui de Courseulles-sur-mer (EDF EN) dans le Calvados, c'est le second parc à passer l'étape de l'Ae. Les principaux enjeux environnementaux identifiés sont de même nature pour les deux projets : avifaune marine (présence d'un site Natura 2000 à proximité), mammifères marins du fait des perturbations acoustiques, paysage et zones humides traversées par le raccordement électrique à terre.
Pour ce dossier, l'Ae recommande de préciser les impacts de l'aménagement des ports de Saint-Nazaire et la Turballe ainsi que de poursuivre la démarche "éviter, réduire, compenser" pour le choix du tracé de la liaison électrique à terre. Concernant le bruit des travaux, le porteur du projet va devoir évaluer plus précisément le niveau d'exposition au bruit pendant la phase de battage de pieu et réduire ce bruit à la source.
Enfin, l'avifaune doit bénéficier d'une attention renforcée selon l'Ae notamment le Puffin des Baléares, et bénéficier de mesures de compensation.
L'Ae devrait se pencher très rapidement sur les deux autres parcs éolien en mer attribués en avril 2012 au côté de ceux de Saint-Nazaire et Courseulles-sur-mer à savoir Fécamp (EDF EN) en Seine-Maritime et Saint-Brieuc (Iberdrola) en Côtes d'Armor.
