Au sommet du G7, qui s'est tenu à Ise-Shima (Japon) les 26 et 27 mai, Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon et Union européenne se sont engagés à éliminer les subventions aux énergies fossiles d'ici une décennie et ont encouragé le reste du monde à faire de même.
"Etant donné le fait que la production et l'utilisation d'énergies fossiles représentent les deux tiers des émissions globales de gaz à effet de serre, nous reconnaissons le rôle crucial que le secteur de l'énergie doit jouer pour combattre le changement climatique. Nous restons engagés dans l'élimination de subventions inefficaces aux énergies fossiles et encourageons l'ensemble des pays à faire de même d'ici à 2025", affirme la déclaration des chefs d'Etat.
Cet engagement remonte au G7 (connu à l'époque sous le nom de G8) de 2009, mais ne comportait pas d'échéance datée à l'époque. Aujourd'hui, les soutiens aux énergies fossiles sont en diminution dans les pays du G7 en raison de la baisse conjoncturelle du prix du baril.
Exception notable, le Royaume-Uni a augmenté ses subventions en consentant des exonérations de taxes aux producteurs de pétrole de la Mer du Nord. Quant au Japon, il a été critiqué pour son soutien à des projets de centrales à charbon, tant domestiques qu'à l'international.
Cette déclaration du G7 rejoint les orientations de l'Organisation de coopération et de développement économique et de la Banque mondiale préconisées en 2015 dans le contexte de la COP 21.