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Actu-Environnement

Département du Finistère : « Notre charte sur l'assainissement non collectif a amélioré la situation »

Afin de mieux structurer la filière de l'assainissement non collectif sur son territoire, le conseil départemental du Finistère a créé une charte reliant tous les acteurs de la filière entre eux. Dix ans après, Yvan Guennic en fait un bilan très positif.

Entretien  |  Eau  |    |  R. Pernot

Le secteur de l'assainissement non collectif (ANC) se caractérise par l'implication de nombreux acteurs : le particulier, qui possède une installation dans sa maison ; les bureaux d'études, qui conseillent sur les technologies à mettre en place ; les installateurs ; sans oublier les fabricants de systèmes de traitement ; et le service public de l'assainissement non collectif (SPANC), qui doit vérifier le bon fonctionnement des installations pour limiter les pollutions du milieu.

Tous ces acteurs peuvent influencer, à leur niveau, la qualité et l'efficacité du traitement des eaux domestiques. Le département du Finistère a souhaité améliorer ce secteur et la qualité de service, au regard des enjeux de pollution de son littoral. Il a choisi de créer, en 2008, une charte qui implique, pour ceux qui la signent, une amélioration continue de leur activité. Plus de dix ans après, le bilan est positif.

Yvan Guennic, du département du Finistère, l'a présenté en janvier dernier au Carrefour des gestions locales de l'eau (CGLE). Résumé en trois questions.

Réactions1 réaction à cet article

les assainissements collectifs polluent massivement les rivières et détournent l'eau douce de son cycle naturel mais personne ne veut en parler !
le code de l'environnement impose le traitement et l'infiltration de tous les rejets (eaux usées et pluies), et quand les infiltrations ne sont pas possibles l'eau doit être recyclée pour des usages non domestiques comme l’arrosage !
les services de l'état mettent la pression aux particuliers sans jamais imposer la mise aux normes des villes ...
l'eau est un bien commun elle doit être gérée avec des règles communes ... mais comme les maires des villes sont bien placés politiquement on ne les inquiète pas ...
Toutes les lois existent depuis très longtemps dès qu'elles seront appliquées en ville on ne parlera plus jamais de sécheresse ...
Pour la métropole de Bordeaux, les rejets en rivières (pluie et eaux usées) correspondent à 365 millions de m3 par an ... C'est un volume d'eau douce équivalent au barrage de Sivens qui rejoint la mer chaque jour pendant que les campagnes du département sèchent dramatiquement !
Dans un écosystème forestier (notre référence en matière de climat) 70% des précipitations sont consacrées à l'entretien du cycle de l'eau (évapotranspiration) par rétention dans les sols, ce qui laisse 30% de retour en mer. Quand les retour en mer d'un bassin versant dépasse les 30% c'est que la végétation n'aura pas assez d'eau, ce qui va entrainer un manque d'évaporation donc un manque de pluie ...

laurent | 02 avril 2020 à 08h54 Signaler un contenu inapproprié

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