Initiative de l'Allemagne, du Danemark et de l'Espagne, cette agence a vu ses statuts validés, à l'occasion d'une réunion à Madrid en octobre dernier. L'IRENA, avec un budget annuel de 25 millions de dollars, aura pour mission de conseiller et de soutenir les pays industrialisés et en développement pour qu'ils augmentent la part des énergies renouvelables dans leur production d'énergie. Elle devra leur fournir des informations fiables et aider à créer un environnement politique plus propice au développement des EnR : le solaire, l'éolien, la biomasse, la géothermie ou encore les biocarburants.
La participation de la France à ce projet international n'est pas encore confirmée malgré la volonté du Ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire Jean-Louis Borloo, a souligné le quotidien ''Le Monde''. L'hostilité du ministère des affaires étrangères était forte, notamment en raison du choix de l'anglais comme seule langue de travail de l'IRENA, et l'Elysée n'était pas enthousiaste, a expliqué le quotidien. De leur côté, les Etats-Unis, la Chine, le Japon ou le Brésil ne s'associeront pas dans l'immédiat au projet.
Selon ''Le Monde'', la nomination des dirigeants de l'IRENA interviendra en juin 2009, comme le choix du siège. L'Allemagne défend la candidature de Bonn, mais l'Autriche, l'Espagne, le Danemark, le Kenya sont intéressés, y compris les Emirats Arabes Unis qui souhaitent que l'IRENA s'installe à Masdar City.
Article publié le 27 janvier 2009