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Actu-Environnement

Un nouveau dispositif incite les agriculteurs à réaliser un bilan carbone

Ce vendredi 30 avril, le ministère de l'Agriculture et l'Agence de la transition écologique (Ademe) ont annoncé que le dispositif « bon diagnostic carbone » est désormais opérationnel. Doté de 10 millions d'euros, il permet de financer des diagnostics carbone pour les agriculteurs installés depuis moins de cinq ans. Suite à un appel à projets lancé en décembre dernier, l'Ademe a agréé 218 opérateurs capables de réaliser ces diagnostics. Le ministère a mis en ligne une carte qui recense ces opérateurs (1) .

Le plan France Relance finance à 90 % la réalisation de ces diagnostics ; les agriculteurs n'auront à s'acquitter que de 10 % du coût complet (soit environ 200-250 €). « Cette contribution sera directement réglée auprès de la structure en charge du diagnostic. Aucun effort de trésorerie n'est donc demandé aux agriculteurs », a souligné le ministère. Ces diagnostics s'appuient « sur les démarches labellisées bas-carbone et à ce titre permettent d'engager durablement nos agriculteurs vers cet engagement en faveur du climat ».

Le syndicat des Jeunes agriculteurs salue ce dispositif : « Dans une logique d'amélioration des pratiques basée sur l'accompagnement des agriculteurs, ce diagnostic sera suivi par l'élaboration d'un plan d'action concret visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'améliorer le stockage de carbone. Il est donc une première étape pour mettre un jeune dans une logique proactive d'amélioration par un projet structurant et durable ».

1. Accéder à la carte qui recense les structures habilitées à la réalisation du diagnostic carbone
https://agriculture.gouv.fr/france-relance-diagnostic-carbone-vers-la-decarbonation-des-exploitations-agricoles-0

Réactions1 réaction à cet article

Sans surprise, les chambres d'agriculture se sont pressées au portillon pour se faire agréer et occupent très largement ce nouveau marché (la carte interactive sur le site du ministère est limpide sur le sujet). S'il ne fait pas de doute que les chambres emploient nombre de techniciens très compétents dans leurs domaines, je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a là un effet d'aubaine. Ou comment le ministère de l'agriculture créé des marchés de niche pour apporter de l'oxygène aux tenants du système agricole qu'il soutient à bouts de bras...
On aimerait en revanche savoir ce que le ministère et les chambres d'agriculture comptent faire très concrètement pour répondre à l'inconstitutionnalité des "chartes d'engagement", qui visent à réduire les distances de sécurité entre les habitations et les épandages de pesticides, constatée par le Conseil constitutionnel... Illégalité largement dénoncée auparavant par les associations de protection de l'environnement et des syndicats.

Pégase | 07 mai 2021 à 08h43 Signaler un contenu inapproprié

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