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Décarbonation des transports : des projets français soutenus par l'Union européenne

Transport  |    |  N. Gorbatko
Décarbonation des transports : des projets français soutenus par l'Union européenne

Décarbonation des transports publics, des aéroports ou des transports lourds : neuf projets français figurent parmi les 42 qui seront soutenus financièrement par la Commission européenne, à hauteur de 424 millions d'euros au total, après appel à candidatures pour 2024-2025, via le Fonds pour l'infrastructure pour les carburants de substitution (Afif).

Côté aéroports, celui de Marseille-Provence (Bouches-du-Rhône) installera huit unités d'air conditionné (PCA) décarbonées pour l'alimentation des avions lors des escales et créera deux nouvelles zones réservées à la recharge des équipements électriques d'assistance au sol. Celui de Lyon (Rhône) projette de verdir toute sa chaîne d'opérations au sol, notamment grâce à 82 bornes de recharge pour les véhicules utilitaires, des bus passagers propres, 57 unités d'air préconditionné et une centrale solaire. À Bâle-Mulhouse (Haut-Rhin) et Nantes (Loire-Atlantique), c'est plutôt l'électrification des opérations au sol qui est visée, tandis que Bordeaux-Mérignac (Gironde) privilégie les unités aériennes préconditionnées.

À Lyon, le dépôt de bus de Perrache-Confluence sera converti en plateforme électrifiée et accueillera 88 bus électriques en lieu et place des actuels modèles diesel. La gare routière publique de Saint-Pierre, à Marseille, en prévoit une cinquantaine.

La Commission européenne a également favorisé l'implantation de stations de ravitaillement en hydrogène renouvelable, à Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), à Montmarault (Allier) et à Brignoles (Var), ainsi que l'installation d'un électrolyseur pour en produire. Un autre est prévu à Metz (Moselle) et un troisième à Limoges (Haute-Vienne) sur le corridor RTE-T Atlantique. Trois stations sont aussi programmées en région Auvergne-Rhône-Alpes, à Reyrieux (Ain), Modane (Savoie) et Saint-Étienne (Loire), toujours sur le réseau RTE.

Ce bilan a été communiqué mercredi 10 avril, mais l'appel à candidatures Afif est toujours ouvert, pour un budget d'un milliard d'euros sur la période 2024 à 2025. Le dépôt des candidatures s'achève le 24 septembre 2024.

Réactions1 réaction à cet article

La pandémie de Covid-19 a été à ce jour la voie la plus efficace de décarbonation massive (sur un temps très court cependant) des transports et de l'économie actuelle (fondée sur une boulimie de consommation de ressources naturelles dont les énergies fossiles) plus généralement. L'humain ne se restreint réellement que lorsqu'il n'a pas d'autre choix.
Les mesures d'accompagnement, les incitations ou encore les stratégies basées sur le volontariat ne sont guère que des artifices de com', permettant de gagner du temps et beaucoup de cash pour les majors des énergies fossiles.

Quant à l'électrification des transports, elle contribue en France à pleinement justifier la relance du tout nucléaire, cela peu importe les questions d'approvisionnement en uranium, de traitement des combustibles usagés et des pièces de maintenance irradiées, la surchauffe estivale des fleuves, le démantèlement des centrales arrivées en fin de vie et l'augmentation en flèche du coût du kilowatt produit (seul véritable facteur du nucléaire qui connaisse une croissance économique...).

Pégase | 22 avril 2024 à 15h28 Signaler un contenu inapproprié

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