Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le soutien public aux combustibles fossiles de 51 pays parmi les plus grandes économies du monde, a presque doublé, passant de 362,4 milliards de dollars US, en 2020, à 697,2 milliards de dollars, en 2021. En cause : la hausse des prix de l'énergie associée à la reprise de l'économie mondiale, puis à leur flambée accentuée par la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie. Les estimations de l'OCDE et de l'AIE, publiées le 29 août, couvrent 51 grandes économies parmi lesquelles des membres de l'OCDE, du G20 et 33 autres grandes économies productrices et consommatrices, « qui représentent ensemble environ 85 % du total des approvisionnements en énergie de la planète ».
Soutien des 51 pays aux combustibles fossiles par produit énergétique
© OCDE
L'OCDE anticipe une progression « des subventions à la consommation » encore en 2022. De quoi freiner « les progrès vers la réalisation des objectifs climatiques internationaux », prévient-elle. À la Conférence mondiale sur le climat (COP 26) de Glasgow (Écosse), en novembre 2021, la France avait notamment rejoint une vingtaine de pays – dont le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, inclus dans l'étude de l'OCDE - qui s'étaient engagés à mettre un terme aux aides publiques à l'étranger aux projets de charbon, de pétrole et de gaz, sans techniques de capture de carbone d'ici à la fin 2022.
Crise énergétique : la sobriété s'impose enfin (article paru le 15/07/2022) « Chaque geste compte », déclaraient tout récemment TotalEnergies, Engie et EDF, dans une tribune commune en faveur de la sobriété énergétique. Le président de la République et son gouvernement semblent les avoir entendus. Lire la news
Quand les énergies fossiles menacent le climat et la paix mondiale (article paru le 30/03/2022) La guerre en Ukraine tend à faire passer au deuxième plan les préoccupations climatiques. Pourtant, sécurité énergétique et sécurité climatique apparaissent plus que jamais indissociables. Lire la news
Les pays du G20 ne subventionneront plus de centrales à charbon à l'étranger (article paru le 03/11/2021) À l'ouverture de la Conférence mondiale sur le climat (COP 26), à Glasgow, le 31 octobre, les chefs d'État des pays du G20 – qui représentent près de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre –, se sont engagés à arrêter de subventionne... Lire la news
Les annonces des pays et des banques pour sortir des énergies fossiles se multiplient à la COP 26 (article paru le 04/11/2021) À la COP 26, à Glasgow, une quarantaine d'États ont promis une sortie progressive de l'électricité au charbon dès 2030. Une vingtaine de pays se sont aussi engagés, d'ici à la fin de 2022, à ne plus financer les projets pétro-gaziers à l'étranger. Lire la news
Note Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Brésil, Canada, République populaire de Chine, Corée, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Fédération de Russie, République de Turquie, Algérie, Angola, Arabie saoudite, Argentine, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bolivie, Brunei Darussalam, Colombie, Égypte, Émirats arabes unis, Équateur, Gabon, Ghana, Irak, Iran, Kazakhstan, Koweït, Libye, Malaisie, Nigéria, Oman, Ouzbékistan, Pakistan, Qatar, Sri Lanka, Taipei chinois (Taïwan), Thaïlande, Trinité-et-Tobago, Turkménistan, Ukraine, Venezuela, Vietnam.Article publié le 30 août 2022