Sur le fond, l'interdiction n'a aucun fondement scientifique, ainsi que cela a déjà été souligné depuis quelques semaines, et les deux arrêtés violent donc le droit en vigueur en la matière, a déclaré l' AGPM dans un communiqué.
Le gouvernement avait interdit le 9 février la culture du maïs OGM MON 810 et déclenché auprès de la Commission européenne la clause de sauvegarde, au nom du ''principe de précaution''.
L'AGPM considère que cette interdiction est susceptible de causer rapidement de graves préjudices dans les zones où le maïs conventionnel est exposé à des attaques de pyrale et sésamie, d'où le recours en référé suspension.
Selon les producteurs de maïs, en 2007, le maïs OGM procurait un bénéfice supplémentaire de 100€/ha en moyenne. Pour Christophe Terrain, le président de l'AGPM, s'il n'y avait pas eu d'interdiction cette année, 100.000 hectares auraient été semés en OGM contre 22.000 en 2007.
Article publié le 21 février 2008