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Actu-Environnement

Plus de 90% des fraises contiennent des résidus de pesticides

C'est ce qui ressort de l'enquête menée par Générations Futures sur 49 échantillons de fraises vendues dans le commerce. L'ONG souhaite peser sur les discussions en cours sur la stratégie à adopter en matière de perturbateurs endocriniens.

Risques  |    |  L. Radisson

Après une première enquête sur l'exposition des populations aux perturbateurs endocriniens via les céréales et les insecticides ménagers, l'association Générations Futures, spécialisée sur la question des pesticides, s'est penchée cette fois-ci sur les fraises vendues dans le commerce en provenance de France et d'Espagne.

Pourquoi la fraise ? Car il s'agit d'un fruit communément consommé par les femmes enceintes ou les jeunes enfants, populations particulièrement vulnérables aux perturbateurs endocriniens, explique l'ONG. Or, ces substances sont soupçonnées d'être à l'origine de cancers hormonaux-dépendants, de perturbations du métabolisme et de la reproduction, de problèmes cardiovasculaires mais aussi de troubles mentaux et du comportement.

Méthodologie de l'enquête

Générations Futures a fait appel au laboratoire belge Fytolab, agréé par la Direction générale de l'alimentation française pour la détection et la quantification de résidus de produits phytopharmaceutiques dans les végétaux. Quarante-neuf échantillons de fraises issues de cultures conventionnelles en France (26) et en Espagne (23) ont été analysés. Les échantillons ont été achetés de façon aléatoire dans des supermarchés situés dans les régions Picardie et Haute-Normandie de février à mi-mai 2013.
Présence de perturbateurs endocriniens

Sur les 49 échantillons analysés (voir méthodologie en encadré), 91% contenaient un ou plusieurs résidus de pesticides (100% des fraises espagnoles), et 71% contenaient des pesticides perturbateurs endocriniens (PE). Si la proportion est plus importante parmi les fraises espagnoles (78%), il reste que 65% des échantillons français contiennent au moins un résidu de pesticide PE.

"Nous avons retrouvé en tout 37 molécules différentes dont 8 perturbateurs endocriniens", précise François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

Cela ne signifie pas pour autant que les producteurs sont hors-la-loi. La présence de résidus de pesticides est admise par la réglementation dès lors que les limites maximales en résidus (LMR) ne sont pas dépassées. Un seul dépassement de cette limite a d'ailleurs été constaté dans le cadre de cette enquête, soit un taux de non-conformité de 2%.

Le porte-parole de l'ONG soupçonne toutefois certains producteurs de faire tourner les fongicides de manière à éviter le dépassement des LMR. L'étude a en effet mis en évidence un échantillon français qui comptait douze résidus de pesticides différents.

"La présence de résidus ne signifie pas risque pour la santé des consommateurs", indique Jean-Charles Bocquet, directeur général de l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP), en réaction à la publication de cette enquête. "Il n'y a pas lieu d'affoler ni les politiques, ni les consommateurs", ajoute le représentant des producteurs de pesticides, qui rappelle que les substances font l'objet d'analyses dans le cadre de leur autorisation de mise sur le marché. Quant à la présence de perturbateurs endocriniens, ce dernier rejette l'étude de l'ONG dans la mesure où les critères permettant de les définir ne sont pas encore déterminés.

Présence de pesticides interdits

Plus inquiétant, l'enquête a mis à jour la présence d'endosulfan dans deux échantillons français, un insecticide organochloré interdit en Europe depuis 2005, et du carbosulfan dans deux échantillons espagnols, insecticide également interdit en Europe depuis 2007. Des résidus de pesticides dont l'usage est interdit sur la fraise ont également été retrouvés. "La présence de pesticides interdits en Europe ou sur la culture de la fraise dans plus de 18% des échantillons testés est proprement inacceptable", s'indigne François Veillerette.

"La présence de produits interdits est inadmissible", estime également Jean-Charles Bocquet, qui soutient les mesures de renforcement des contrôles de produits frauduleux, de lutte contre la contrefaçon et les pratiques illégales.

Des discussions en cours sur les perturbateurs endocriniens

En présentant cette nouvelle étude, Générations Futures cherche à peser sur les discussions en cours sur les perturbateurs endocriniens. Au plan français d'abord, au moment où la stratégie nationale relative à ces substances est en cours de finalisation. Au plan européen ensuite avec l'échéance du 14 décembre 2013, date à laquelle la Commission doit fixer les critères permettant de définir les perturbateurs endocriniens dans le cadre du règlement "pesticides".

L'ONG dénonce une disposition figurant dans la dernière version de la stratégie nationale qui prévoit la possibilité de réviser les critères d'exclusion des pesticides PE après une étude d'impact prenant en compte les effets sur la santé et l'environnement, ainsi que les substances actives disponibles. "Il s'agit d'un retour en arrière par rapport au règlement européen qui s'appuie sur les critères de danger des substances et non sur une évaluation des risques", dénonce François Veillerette, qui précise que les ONG ne pourront soutenir la stratégie si cette disposition, soutenue par le seul Medef, était conservée.

Quant au règlement européen, Générations Futures demande au Gouvernement d'être très ferme envers les pays qui voudraient limiter la définition de perturbateurs endocriniens. "L'Allemagne et l'Angleterre sont très faibles sur ces propositions car ils sont gros producteurs de pesticides", dénonce le porte-parole de l'ONG. Or, la définition de ces critères est d'autant plus importante, qu'ils seront utilisés également dans le cadre du règlement "biocides" et du règlement Reach.

De son côté, Jean-Charles Bocquet demande à ce que les critères permettant de définir les perturbateurs endocriniens soient scientifiquement définis. Le caractère de PE de certains produits n'est pas avéré mais seulement suspecté, souligne le directeur de l'UIPP.

En tout état de cause, un travail d'intense lobbying est en cours de part et d'autre en vue de l'échéance du 14 décembre 2013.

Réactions19 réactions à cet article

Les fraises se cultivent très bien sur un balcon ou une terrasse, sans aucun pesticides, les Mara des bois parmi d'autres sont excellentes et productives (remontantes), se bouturent très facilement et comme la majorité des fraises elles adorent l'urine avant le printemps comme engrais qui leur est très équilibré ! Donc très facile de produire ses propres fraises, bien meilleures que celle du commerce et à un coût quasiment égal à zéro !

Agronome | 10 juillet 2013 à 02h32 Signaler un contenu inapproprié

Je suis tout à fait d'accord avec vous, il faut juste que les gens acceptent de ne pas manger de fraises en mars / avril ni en octobre... (encore que certaines variétés donnent jusque tard dans la saison). Les framboises (même si ce n'est pas le sujet) aussi sont super faciles à cultiver...

Steph | 10 juillet 2013 à 09h45 Signaler un contenu inapproprié

Agronome
Vous étés exceptionnel. Les producteur de fraise vont pouvoir créer de nouveaux emploi : Pisseur sur fraise.
A votre avis cela marchera aussi si on utilise de la bière pour produire un peu plus d’urine ???
Pour l’article c’est comme d’habitude : pas de dosage de ce qui est trouvé donc encore de l’enfumage pour bobo ignorant et crédule

yanquirigole | 10 juillet 2013 à 10h40 Signaler un contenu inapproprié

la culture de la fraise est tres facile a entretenit sans pesticide, c est la seule culture qui n exige pas beaucoup d acrobatie avec les cendres de bois de chauffe on peut bien produit des fraise sans s inquieter chez dans le Sud Kivu nous produisons beaucoup de fraises sans appliquer ni engrais ni pesticides, il faut connaitre le systeme que nos arrieres grands parents utilises, avec la nouvelle technologie les agriculteurs sont entres de detruire l heritage de nos grands parents

Judith nicole zahinda | 10 juillet 2013 à 10h43 Signaler un contenu inapproprié

yanquirigole : Continuez à faire confiance aux gros producteurs, à l'industrie agrochimique et cie. Nourrissez-vous (vous et vos enfants) avec ce qui vous semble bon. Personne ne vous en empêchera.

Agronome : Continuez à faire pipi à côté de vos pieds de fraise (diluez dans l'eau c'est mieux - sur le tas de compost c'est parfait aussi) et à avoir le plaisir de consommer ce que vous avez produit.

Pour ma part, je n'achète plus de mauvais légumes en supermarché (plus confiance), c'est soi du jardin (ultra frais et mûr ou tte l'année en conserve), ou alors ça vient de la boutique bio (un peu plus cher, mais bon...).
Il aurait été intéressant que l'article précise si parmi les échantillons testés il y avait où non du labellisé AB. Il peut parfois y avoir des surprise... le AB ce n'est pas la panacée.

grmx | 10 juillet 2013 à 15h19 Signaler un contenu inapproprié

UIPP (Union des industries de la protection des plantes) ! Je ne connaissais pas. A en croire le nom, encore des protecteurs de la nature faisant "de l’enfumage pour bobo ignorant et crédule" !

grmx | 10 juillet 2013 à 15h29 Signaler un contenu inapproprié

grmx
vous dite:UIPP (Union des industries de la protection des plantes) ! Je ne connaissais pas. A en croire le nom, encore des protecteurs de la nature faisant "de l’enfumage pour bobo ignorant et crédule"
Vous les connaissez ou vous ne les connaissez pas ??
Si vous ne les connaissez pas pourquoi les critiquer vous?
Ce ne serait pas un avis de plus sans fondement par hasard ?
Ce ne serait pas simplement parce qu’il semble avoir des questions sur l’étude qui vous embêté (avez vous compris leurs interrogation au moins ?) ?
Pour info mes fraisiers sont cultivés sans produit de protection des plantes avec du fumier de cheval.(vu la surface il me faudrait invité quelque amis pour les fertilisé à l’urine…à refléchir si le gout est meilleur)
Mai je fais parti des 30% de la population française vivant dans la campagne et avec un grand jardin (les 70% restant sont en milieu urbain ou péri urbain)
Cela va être mignon si tous les citadins se mettent à faire pipi sur leur balcon pour fertiliser leur fraisier (pour ceux qui ont un balcon)
Si il n’y a pas de gros producteurs (comme vous semblez le dire péjorativement) comment ceux qui ne peuvent pas envahir leur balcon de fraisier (ce qui devra devenir une priorité dans votre monde de oui oui) feront ils pour goûter quelques bonnes fraise à la saison ?

yanquirigole | 10 juillet 2013 à 16h08 Signaler un contenu inapproprié

Donc selon @yanquirigole, si vous habitez à la campagne, vous avez la chance de pouvoir manger vos fraises du jardin sans pesticides, si vous êtes en ville, vous avez droit aux pesticides... et de vous taire aussi parce que bon, c'est déjà beau d'avoir des fraises !

Vous parlez de saison avec les fraises industrielles ? Mais on peut en avoir toute l'année et avec un bon gout de flotte ! Mais c'est normal, du moment que yanquirigole mange, lui, ses fraises bio, tout en continuant de défendre les lobbys vendeurs de pesticides (ou protecteurs des plantes comme il est plus joli de dire) qui font notre bien.

Je vis aussi à la campagne et en lisant votre message, je constate malheureusement qu'être un rural n'empêche pas de dire n'importe quoi...

jujuniep | 10 juillet 2013 à 20h02 Signaler un contenu inapproprié

entre nous, est ce nouveau que les fraises ou autres fruits et légumes soient blindés de pesticides ??? Sans déconner, suffit de pas acheter ça, suffit soit de planter quelques fraisiers dans un coin et hop, dame nature fait le reste. Un peu de patience, de plaisir à les entretenir, et encore, y'a peu à faire. Un petit plus mais largement gratuit, sans aucun entretien, certes, c'est plus petit, mais, c'est hallucinant, prenez des fraisiers des bois sauvages, donnez leur du fumier avec une terre classique, un endroit mi ombré et soleil, arrosez, certes c'est long à cueillir, mais qu'est ce que c'est bon, naturel, sans aucunes saloperies sauf, pollution atmosphérique, mais, personne ne peut rien. C'est super bon, blindé de bonne chose, gratuit et, sans aucun entretien. ALORS arrêtons de se faire chier avec des merdes du commerce bourrées de saletés. C'est valable dans plein de domaines. MAIS BORDEL, COMMENT FAISAIT NOS ANCIENS ??? OU SONT PARTIS LES VALEURS ET LE SAVOIR DE NOS ANCIENS. On a tous oublié et laissé tombé. C'est grave. Pourvu qu'il n'y ai jamais de pénurie, parce que beaucoup vont crever la dalle.....

MGB88 | 10 juillet 2013 à 22h46 Signaler un contenu inapproprié

Jujuniep

Bravo pour vos conclusions de haut vol

Je signalais juste que dans la vraie vie :
-Tout le monde ne peu pas produire sa nourriture.
-Par conséquent les gros producteurs sont indispensables pour nourrir la planète.

Si je défends le fait que l’utilisation des produits phyto est indispensable en grande production et que cela ne pose pas de problème si ils sont utilisés comme il le faut aujourd’hui :
- Je ne suis pas un addicte pour autant des phyto et il est vrai que dans sont jardin (qui reste de petite surface) on peu souvent faire autrement.
Pour être plus claire (car il le faut pour jujumachin) la binette me va bien pour mes 200m² de jardin, mais me poserai des problèmes si je devais l’utiliser sur 2 ou 3 ha (20 000 ou 30 000m²).

Donc l’exemple de l’urine pour fertiliser les fraises comme conseil d’un agronome me fais effectivement rigoler.

Pour jujumachin je traite mes tomates et pas seulement à la bouillie bordelaise depuis quelque années se qui m’a permis d’en manger aussi de mon jardin quand les intégristes du cuivre eux voyait les années passée leur pieds de tomate disparaître. (Par contre respect des délais avant récolte (12j ou 5j suivant matière active utilisé)

Jujuniep votre intégrisme vous empêche de comprendre mes remarques ou cela aussi est naturel chez vous ?

yanquirigole | 11 juillet 2013 à 10h04 Signaler un contenu inapproprié

MGB88
Les anciens ne représentaient pas 70% d’habitant en milieu urbain ou péri urbain.
Il serait bien avant d’hurler de réfléchir à la réalité de nos sociétés d’aujourd’hui
TOUT LE MONDE NE PEU PAS PRODUIRE SONT ALIMENTATION ET IL FAUT DONC DES GROS PRODUCTEURs POUR LES ALIMENTER (et ils ont quand même le droit de manger des fraises)

yanquirigole | 11 juillet 2013 à 10h15 Signaler un contenu inapproprié

On retrouve les diatribes des gentils zécolos contre les méchants. Quand lira-t-on ici des propos davantage mesurés sur les sujets agricoles?
Les agriculteurs ne sont pas des jardiniers privés. Pour produire et assurer leur revenu (y compris littéralement, avec des assurances), il leur faut protéger les cultures, de manière rationnelle -certainement à améliorer mais l'usage de produits pesticides n'est pas a priori à condamner. Ensuite, il leur faut se battre pour vendre au mieux à leurs filières aval, dont les demandes sont certainement à raisonner (contresaison, calibrage, présentation, "qualité",...).
Je ne comprends pas qu'ici, on met sans cesse l'agriculture en accusation et jamais les folies des distributeurs, ce qui leur permet de se comporter comme les représentants des cons-sots-mateurs...

Albatros | 11 juillet 2013 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié

yanquirigole (je ne me permettrai pas de jeux mot avec votre pseudo), vous utilisez la binette... Très bien ! Si vous avez 3 ha, il existe la bineuse... Pour désherber à la main ? Très bien ! Si vous avez 3ha vous pouvez pailler (paille, sciure, bâche) vos fraises...

Et on peut faire la liste des techniques alternatives disponibles pour une agriculture de grande échelle sans avoir recours (systématiquement) aux pesticides. Je ne suis pas contre les gros producteurs contrairement à ce que vous pensez (je vais d'ailleurs chez un "gros" qui utilise ces techniques alternatives lorsque mon jardin de me permet pas de faire en quantité des confitures par exemple, ce qui au passage coute bien moins cher que les merdes qu’on trouve en supermarché), je suis pour qu'on encourage une autre voie que le tout phyto (ce qui ne veut pas dire tout zéro phyto...).

Et lorsqu'on demande une agriculture de proximité, style AMAP, pas forcément bio, et non pas une agriculture industrielle, c'est justement pour que les citadins aient accès à des produits de qualité, plus abordables que les fruits et légumes du supermarché et pour assurer des revenus décents aux agriculteurs qui sont effectivement vus comme des riches pollueurs.

Je grandis dans une famille de paysans (non bio) et je sais la différence entre les agriculteurs et les agro-industriels produisant des légumes hors saison bourrés de saloperies... A priori, vous considérez que seuls des seconds doivent être protégés...

jujuniep | 11 juillet 2013 à 12h01 Signaler un contenu inapproprié

jujuniep
Vous dite"A priori, vous considérez que seuls des seconds doivent être protégés..."
bien sur que non et les AMAP me semble bien (dans la majorité des cas)
Aux vues de la teneur de votre dernier message j’ai presque envi de m’excuser de mes « jeux de mots »
Néant moins vous devriez faire attention aux « a priori » simplistes qui finissent par être insultant.
Je serai même presque d’accord avec certain de vos derniers commentaires sur les techniques alternatives.
Attention quand même nous n’avons pas encore toutes les solutions pour lutter contre les divers bio agresseur de toutes nos productions.
Je vous concède que je ne suis justement pas un spécialiste des techniques alternative en maraîchage (en grande production) puisque mon travail se porte sur les techniques alternatives en grande culture (et chaque production est très technique et demande des connaissances spécifiques (quelque une sont commune quand même))
Pour la production légumière je suis simplement un jardinier.
Tout cela ne change rien aux faits que :
- les nouvelles révélations de FNE (marchand de peur) sont de l’enfumage complet
- leur discours est d’une bassesse sans nom.
- les commentaires "d'agronome" au minimum hors propos (aux pire idiot)

yanquirigole | 11 juillet 2013 à 12h51 Signaler un contenu inapproprié

C'est bien d'avoir donné à M. Bocquet l'occasion de s'exprimer. Sa réponse est cependant plutôt pauvrette.

Mais ce serait encore mieux si A-E se prenait la peine de produire des billets plus critiques sur la communication de GF. Être factuel, dans ce cas, c'est être complaisant.

49 échantillons, pas un issu de l'agribio. Est-ce parce qu'il n'y en avait pas? Et dans ce cas pourquoi? Ou était-ce pour protéger les intérêts des organisations et des acteurs économiques qui soutiennent et financent GF?

49 échantillons, un seul dépassement, sur lequel, curieusement, GF est discret! Mais une présentation des résultats volontairement biaisée pour produire le maximum d'impact médiatique dans les médias complaisants. «225 résidus de pesticides ont été retrouvés...»? Non, c'est 37 résidus (molécules) différents. Et sur les 225 occurrences, 47 sont des «traces», des signaux inférieurs aux limites de quantification.

Les résultats sont aussi présentés de manière volontairement confuse pour compliquer voire empêcher l'analyse. Sur l'échantillon à 12 résidus, il y a une «trace»; 5 résidus sont à 10% ou moins de la LMR. Le maximum est à 40%. Ce n'est certes pas rien, mais cela justifie-t-il ces assauts d'hystérie?

Le pire est certainement atteint dans l'annexe 5, où GF fait une somme des pourcentages de LMR pour arriver au chiffre pharamineux de 263,66%.

Wackes Seppi | 11 juillet 2013 à 22h55 Signaler un contenu inapproprié

yanquirigole,
Mon premier message ne cherchait pas à insulter mais à provoquer... Si cela vous a offenser, j'en suis désolé. De la même manière, je trouve que le mot "intégrisme" sort facilement sur ce forum (pour ce débat comme pour d'autres...) et cela devient vite pénible. Et puisque vous travaillez dans les techniques alternatives, vous conviendrez qu'il y a une autre voie que le tout chimique sans pour autant être un extrémiste. Toute la nuance vient de là où on place le curseur.

J'avais bossé à une époque sur le kit pétal du CETIOM pour éviter le traitement systématique du schlérotinia. Je ne sais pas où cela en est aujourd'hui mais les résultats des essais étaient intéressants (on voyait souvent le traitement n'était pas nécessaire). Sauf que les agriculteurs que je rencontraient me disaient presque tous que vu le prix du traitement, ils n'allaient pas s'emmerder et le feront de toute façon !

Sans convertir la France au bio, il y a quand même une marge de manœuvre pour réduire l'usage des pesticides, non ?

D'autre part, je pense sincèrement que l'agriculture de proximité pourrait réconcilier citadins et paysans, avec des produits de qualités et moins chers pour les uns et revenus décents pour les autres.

Il faut progressivement s'affranchir du modèle agricole industriel et des grandes surfaces qui, pour les fruits et légumes en tout cas, ont un rapport qualité/prix catastrophiques.

Après, je pense que FNE est indispensable à ce genre de débat.

jujuniep | 12 juillet 2013 à 08h43 Signaler un contenu inapproprié

Jujuniep
Je suis ok avec vous sur le fait que maintenant avec le niveau de nos connaissances actuelles nous pouvons et devons (comme l’homme la toujours fais) continuer d’améliorer les choses. Entre autre, diminuer l’exposition de l’homme et de l’environnement aux risque phyto(et cela même si le risque peu se maîtriser bien sur).De nouvelles solutions arrivent (additionner quelque fois de techniques anciennes mais souvent très modernisé comme le binage avec RTK (réseau satélite et GSM combinés)qui nous permet une précision de positionnement à 2 cm du travail de la bineuse avec un gain de temps qui était indispensable pour que cette technique puisse se valoriser et réellement être fonctionnelle) .Nous devons produire plus demain et au minimum surtout pas moins .C’est surtout là que le bas blesse en agri bio ( et ne parlons même pas des risques sanitaires que la filière bio refuse de géré).
Réduire comme ont nous la imposer pour 2018 de 50% les phytos est une idiotie mais diminuer déjà de 30% les IFT pour demain et 50% pour après demain voir plus me paraît tout à fait possible car je crois en la science et notre capacité à améliorer les choses.
Dans certain cas (nombreux encore pour l'instant) nous avons intérêt à utiliser certains produits comme les fongicides qui nous garantissent une sécurité alimentaire indispensable ou des herbicides pour éviter des empoisonnements (et toujours garder notre niveau de production).

yanquirigole | 12 juillet 2013 à 15h05 Signaler un contenu inapproprié

Suite pour Jujuniep
Je ne vous suis plus vis-à-vis de FNE qui se permet sur la question des LMR de dire tellement d’énormités facilement admissible par les personnes non former pour leurs compréhensions Je ne peux accepter « que la fin justifie les moyens » surtout en jouant sur la crédulité des gents qui les encense par la suite comme des sauveurs (Alors que ce sauveur se moque royalement d’eux puisqu’il sait ce qu’il fait).Ce sont des extrémistes (pour vous faire plaisir et ne pas dire …).

Les amap ou autre sont une bonne chose dans la diversité du monde agricole, mais la production en grosse quantité reste indispensable pour nourrir les millions de personnes qui ne produisent rien eux même (et forcément aux prix les plus bas).70% des céréales sont transformées en viande : Mangeons moins de viande ! Facile à dire mais moins facile à faire (moi le premier).

yanquirigole | 12 juillet 2013 à 15h49 Signaler un contenu inapproprié

suite et fin jujuniep

Le cetium ne parle plus du kit pétale car non efficace dans la pratique.
Traitement scléro sur colza effectivement systématique car très souvent nécessaire et surtout les fongi utilisés couvrent également les autres maladie qui sont soit ensemble soit à tour de rôle présentes sur les plantes (phoma, mycosphaerella,cylindro.,…)
Pour le scléro nous avons tout de mémé des variétés tolérantes en tournesol (quasi plus de traitements) et surtout le contans WG (lutte biologique : champignon) toujours utiliser pour certain légumes(haricot ..)
En teste, association d’une strobilurine (profil tox et ecotox très faible) inefficace seul sur scléro mais qui associé à un bacilius montre des performances qui semble très bonnes (attente des confirmations statistiques qui sont à faire tourner )

yanquirigole | 12 juillet 2013 à 15h53 Signaler un contenu inapproprié

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