Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Obligation d'ombrières de parkings : les conditions d'exonération

Aménagement  |    |  R. Boughriet

Un projet d'arrêté (1) , soumis à consultation (2) jusqu'au 23 octobre, définit les critères d'exonération, en cas de contraintes économiques, de l'obligation d'ombrières solaires et végétalisées des parkings extérieurs, neufs et rénovés, de plus de 500 m2.

Pour rappel, les aires de stationnement concernées depuis le 1er juillet 2023 sont associées aux bâtiments à usage commercial, logistique, industriel, artisanal de plus de 500 m2, ainsi qu'aux bâtiments à usage de bureaux de plus de 1 000 m2 jusqu'en 2025. Les parkings associés à ces bâtiments ainsi que ceux de plus de 500 m2 ouverts au public doivent intégrer de telles ombrières sur au moins la moitié de leur surface. Ces mêmes parcs doivent également intégrer un dispositif de gestion des eaux pluviales favorisant la perméabilité des sols et l'infiltration ou l'évaporation des eaux. À partir du 1er juillet 2025, seront aussi concernés les parcs de stationnement de plus de 500 m2 associés aux bâtiments administratifs, aux hôpitaux, aux équipements sportifs, récréatifs et de loisirs, et aux équipements scolaires et universitaires.

Le projet d'arrêté prévoit une possibilité d'exonération, en cas d'atteinte à la viabilité économique du propriétaire, ou en cas de coût excessif des travaux générés par le dépassement de la contrainte technique. Il fixe, comme non acceptable économiquement, l'installation d'un dispositif d'ombrage ou de gestion des eaux, lorsque ce rapport est supérieur à 15 %, pour les parcs construits ou faisant l'objet d'une rénovation lourde. Pour les parcs existants, faisant l'objet de la conclusion ou d'un renouvellement de contrat ou de bail, ce rapport est fixé à 10 %.

Le coût excessif de l'installation d'ombrières photovoltaïques peut aussi ouvrir droit à une exonération, qui tient compte des revenus générés par ces installations. Ainsi, « la rentabilité de l'installation est affectée de manière significative, lorsque le coût actualisé de l'énergie produite par l'installation sur une durée de vingt ans est supérieur à la valeur du tarif d'achat ou du tarif de référence utilisé pour le calcul des revenus pouvant être obtenus par la vente de l'électricité produite par l'installation », ajoute le projet d'arrêté.

Ce texte entrera en vigueur à partir du 1er novembre 2023.

1. Télécharger le projet d''arrêté en consultation
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-42650-arrete-exonerations-obligation-ombrieres-parkings.pdf
2. Accéder à la consultation publique
https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-portant-application-du-decret-a2918.html

Réactions1 réaction à cet article

On coule du béton, on assemble de la ferraille, on installe des panneaux solaires chinois, on vend l'électricité à des prix faramineux, on touche des subventions confortables : tout ça dessine une opération purement financière ! Et le bilan carbone global, démantèlement inclus, doit être plutôt affligeant... La transition énergétique est en train de devenir une aubaine pour financiers avides.

dmg | 04 octobre 2023 à 17h01 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Barrière anti-inondation ESH/LN 2 L'eau Protection