Le 29 septembre, Annick Girardin, ministre de la Mer, a signé la convention du projet « Méditerranée » qui vise à améliorer les modèles météorologiques de prévision d'épisodes cévenols. Ce projet prévoit d'embarquer des capteurs sur des navires traversant la Méditerranée depuis le port de Sète (Hérault). Ces capteurs vont mesurer l'intensité de la vapeur d'eau qui se forme en mer, qui contribue à provoquer ces fortes pluies. Les données seront ensuite transmises grâce un nano-satellite pour permettre à Météo France d'améliorer ses prévisions.
Le projet est mis au point par le centre spatial de l'université de Montpellier avec l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), l'école d'ingénieur ENSTA Bretagne, le port de Sète et Météo France. Il est soutenu par la fondation Van Allen et le Centre national d'études spatiales (CNES).
« Fondé sur l'étude et l'observation de ce qui se passe en mer, ce projet est nécessaire pour préparer, anticiper les conséquences du changement climatique et s'y adapter. Cette innovation technologique, alliée à l'expertise des acteurs de la mer, offre des possibilités d'observation démultipliées », a souligné le ministère de la Mer.