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Actu-Environnement

Glyphosate : pas de majorité pour ou contre son utilisation en Europe

Agroécologie  |    |  F. Roussel

Réunis au sein du Comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux (Scopaff), les États membres de l'Union européene n'ont pas réussi à voter pour ou contre l'autorisation du glyphosate pour dix ans de plus. Aucune majorité qualifiée n'a été atteinte pour réautoriser ou interdire la molécule herbicide dont l'autorisation actuelle prend fin le 14 décembre prochain.

« La France s'est opposée lors du vote sur la proposition de la Commission de renouvellement du glyphosate en s'abstenant, explique Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique. Selon les règles européennes, une abstention vaut un vote contre. » Le ministre salue les évolutions apportées par la Commission par rapport à sa position de septembre, mais y reste opposé. « La dose maximale qui peut être utilisée pour un hectare a été réduite, constate Christophe Béchu. Cela ne suffit pas. La proposition de la Commission est toujours moins disante par rapport aux mesures mises en place en France », qui a interdit ce produit pour des usages pour lesquels des solutions alternatives existent.

Pour l'association Générations futures, cette absence de majorité réjouit temporairement : « La question n'est pas de savoir si l'on va réautoriser le glyphosate pour dix, sept ou cinq ans de plus, mais bien de réaliser que le glyphosate ne peut tout simplement pas être réautorisé du tout ! »

Selon la procédure européenne, la proposition de la Commission sera soumise au comité d'appel qui devrait se réunir au cours de la première quinzaine de novembre. En attendant, le ministre français déclare qu'il « portera [sa] position auprès de [ses] partenaires européens. Dès lundi, je rencontrerai mes homologues européens à Luxembourg pour faire entendre notre position et trouver des alliés. » Pour Greenpeace, ce répit doit surtout pousser la France à modifier sa position : « Le gouvernement français défend une réautorisation pour une durée moins longue et avec des restrictions d'usages : ces propositions sont ridicules et largement insuffisantes face aux risques associés à l'utilisation de cette molécule ».

Réactions1 réaction à cet article

Voici ce que l'on peut lire sur le site du ministère de l'agriculture : "Ne plus utiliser le glyphosate, désherbant utilisé pour détruire ce que l'on appelle communément les mauvaises herbes, c'est possible. Et des solutions alternatives ont été trouvées et appliquées." (https://agriculture.gouv.fr/sortie-du-glyphosate-ils-temoignent).
Puisque "des solutions alternatives ont été trouvées et appliquées", qu'attend donc la profession agricole conventionnelle mais aussi l’État, chef de l’État en tête qui avait promis de sortir du glyphosate, pour passer du discours aux actes ? Et pourquoi la CE tergiverse-t-elle toujours à ce sujet ?

Pégase | 05 novembre 2023 à 17h48 Signaler un contenu inapproprié

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