Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Nouveaux OGM : le Parlement européen saisit l'Efsa

Agroécologie  |    |  F. Roussel

Quels sont les critères scientifiques qui permettent de classer comme OGM ou non un plant obtenu avec les nouvelles techniques génomiques ? La question suscite la controverse depuis que l'Anses a considéré que le règlement proposé par la Commission européenne ne se basait pas sur des critères scientifiquement solides.

Rendue publique début décembre 2023, l'analyse de l'Anses fait des vagues au Parlement européen. Même si cela n'a pas empêché les eurodéputés de valider la proposition de règlement de la Commission, début février, la commission environnement a demandé que le Parlement saisisse l'Efsa sur cette question. Ce qu'a accepté la présidence du Parlement. L'agence européenne devra donc analyser la position de l'agence française d'ici à juillet 2024.

« Cette initiative du Parlement est un double tournant dans le débat sur les nouveaux OGM. Enfin la question clé de la bonne méthode scientifique pour définir les deux catégories de nouveaux OGM va faire l'objet d'une analyse indépendante permettant d'alimenter un débat public de qualité », estime le député européen français Christophe Clergeau (S&D) à l'origine de la demande.

Dans son avis, l'Anses remarque que le règlement européen fixe un cadre différencié selon les modifications obtenues, et non selon les techniques utilisées. Les critères ne portent donc pas sur les techniques de modification génétique mais sur les caractéristiques du produit final obtenu, dans lequel, pourtant, des modifications génétiques particulières ont été générées. Dans son avis, l'Anses souligne l'absence de fondement scientifique de cette approche et estime nécessaire de recenser les techniques capables de générer ces modifications génétiques.

Réactions2 réactions à cet article

Ainsi donc, une agence nationale phare (en l'occurrence l'ANSES) finit par dire tout net, et informer au passage les européens, que la Commission européenne base ses propositions de règlements ayant trait à l'agriculture sur une "absence de fondement scientifique" ! Voilà qui légitime les prises de parole de nombreuses ONG sur le sujet des OGM.

Pégase | 29 février 2024 à 19h06 Signaler un contenu inapproprié

Si l'Europe peut arriver à mieux encadrer et rendre transparentes les techniques de création des nouveaux OGM, ce serait un pas en avant pour une meilleure information des citoyens européens sur les différents produits agricoles. Pour les agriculteurs, pouvoir choisir entre les variétés, en connaissance de cause, y compris issues des semences paysannes, devrait être possible. L'agriculture, l'environnement et la santé des citoyens s'en porteraient mieux.

mangouste | 01 mars 2024 à 14h23 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Votre conseil en droit de la Santé et de l'Environnement Huglo Lepage Avocats
TrichlorScan : mesurer les trichloramines dans l'air sans réactif toxique CIFEC