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Actu-Environnement

Soufflerie Jules Verne, la fabrique à phénomènes climatiques

Agrandie et modernisée, la soufflerie Jules Verne a été inaugurée le 28 mars. Elle reproduit des conditions météorologiques extrêmes pour tester différentes infrastructures. Objectif : mieux les concevoir pour faire face au changement climatique.

Reportage vidéo  |  Risques  |    |  R. Pin
Actu-Environnement le Mensuel N°392
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°392
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Des vents de 280 km/h, des températures de -32°C à 55°C, des pluies intenses, du verglas… Les équipements qui seront testés dans la soufflerie climatique Jules Verne du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) auront la vie dure. Amenées à être de plus en plus fréquentes avec le réchauffement climatique, ces conditions météorologiques extrêmes sont reproduites à différentes intensités et appliquées à plusieurs types d'infrastructures ou moyens de transport : bâtiments et composants, ouvrages de génie civil, éoliennes marines ou terrestres, automobiles, trains…

L'objectif est de tester les équipements à différentes échelles, ce qui permettra d'améliorer les connaissances sur la résistance et la stabilité des matériaux, l'architecture des édifices, ou le comportement de véhicules sous l'effet du verglas, de la neige ou de vents violents. « La soufflerie Jules Verne nous permet d'apporter aux acteurs des réponses adaptées aux nouveaux défis scientifiques et techniques, en lien avec les transitions environnementale et numérique », explique Étienne Crépon, le président du CSTB.

Les travaux engagés ont élargi les champs d'application de la soufflerie. Implantée sur 6 000 m2, elle s'articule autour de cinq veines d'essai : thermique, atmosphérique, aéroacoustique, aérodynamique et aéraulique.  La rénovation et l'agrandissement de l'enceinte ont nécessité 8,5 millions d'euros d'investissement, financés par le CSTB pour moitié, le Fonds européen de développement régional (2,7 M€) et des collectivités territoriales (1,5 M€).

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