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Actu-Environnement

L'entreprise Sublime Énergie lève des fonds pour liquéfier du biogaz

Energie  |    |  F. Gouty

Sublime Énergie, jeune pousse parisienne issue de l'école Mines Paris-PSL, a obtenu un nouveau soutien financier pour mettre en œuvre son projet de liquéfaction du biogaz. Après de premiers investissements fournis par Storengy (filiale d'Engie) et Vestra (filiale de l'énergéticien roumain, Elsaco), la jeune entreprise a annoncé, le 11 mars, bénéficier de 11,5 millions d'euros supplémentaires de la part du nouveau fonds « Révolution environnementale et solidaire » opéré depuis décembre 2023 par Crédit mutuel Alliance fédérale (la principale entité du groupe de bancassurance).

Sublime Énergie mise sur un mystérieux « agent de portage » capable de liquéfier à la fois le méthane (CH4) et le dioxyde de carbone (CO2), jusqu'ici dispersé ou transformé en neige carbonique, issus de la méthanisation. Un procédé de distillation cryogénique doit ensuite séparer les éléments (réunis dans ce bioGNL) afin de les comprimer et d'en faire du carburant (bioGNC, ou bioGNV pour les véhicules) et du « bioCO2 » utile à l'agroalimentaire. L'entreprise a déjà testé sa technologie à la fin de l'année 2022 avec un premier prototype (baptisé Bravo). Avec cette nouvelle levée de fonds, elle souhaite passer la vitesse supérieure : d'abord, avec un démonstrateur (Charlie) sur le site du premier méthaniseur breton, Gazea, en 2025 ; puis, courant 2026, avec une « première tête de série commerciale » surnommée Delta.

« En permettant la mise en place de tournées locales de collecte de biogaz auprès d'exploitations agricoles trop petites ou trop éloignées des réseaux gaziers, elle offre la possibilité de mutualiser les coûts d'épuration, rendant ainsi rentables ces unités à impact positif », avance Sublime Énergie. Le démonstrateur breton doit produire 180 tonnes de bioGNL et 300 tonnes de CO2 biogénique par an. Le projet commercial vise, quant à lui, une production annuelle de 3 000 tonnes de bioGNL et 5 500 tonnes de bioCO2.

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