On imagine souvent pouvoir marcher dessus. Il n'en est rien. On nous l'a décrit épais et visqueux. On en est loin. Si au sein du continent plastique les macrodéchets sont bel et bien plus nombreux qu'ailleurs, c'est surtout l'importante concentration de particules plastiques de toutes tailles qui a valu ce surnom à cette zone de l'océan pacifique située à la croisée des courants océaniques.
Mesurer l'effet sur les microoganismes
Après avoir dénombré entre 956 à 42.826 morceaux de plastique par kilomètre carré à la surface de l'océan Antarctique, les scientifiques de la goellette Tara se sont fixés pour mission dans le Pacifique - au delà de l'échantillonage traditionnel des particules en nombre et en taille - de mieux évaluer l'interaction de ces fragments avec la faune microscopique. En effet, alors que la contamination de la chaine alimentaire marine est désormais avérée, l'impact de la pollution plastique sur le plancton est peu connu.