68 voix ont rejeté cet avis contre 20 pour et 30 abstentions. Le Japon, principal consommateur de thon rouge et farouchement opposé à l'inscription de l'espèce à l'annexe I (interdiction du commerce international), a été suivi par les pays en développement.
Une autre proposition, celle-ci européenne, prévoyant l'inscription à l'annexe I au 1er mai 2011, a également été rejetée.
Le sort du thon rouge est désormais entre les mains de de l'ICCAT, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique, qui réunit les pays pêcheurs en novembre prochain à Paris.
Pour Greenpeace, ''la CITES signe l'arrêt de mort du thon rouge'', rappelant qu'il ''est scientifiquement prouvé que cette espèce est menacée''.
Selon le WWF France, ''c'est une funeste journée pour la biodiversité marine. Aujourd'hui, nous vivons un véritable tsunami d'inconsciences. En pleine année internationale de la biodiversité, qu'une espèce aussi emblématique que le thon rouge soit sacrifiée au profit d'intérêts économiques de court terme est une véritable honte''.