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Actu-Environnement

Ca y est, Vélib 1 libère la voie à son successeur

C'est parti pour 6 mois de travaux dans la capitale française pour que Vélib 1 laisse la place à la deuxième génération de vélos en libre service. Mais que va devenir tout le matériel JCDecaux ? Reportage.

Reportage vidéo  |  Transport  |    |  M. Sader

Dix ans auront passé avant que Vélib 1 ne soit remplacé par une nouvelle génération de vélos en libre service à Paris. Le consortium Smoovengo a en effet remporté le marché public détenu jusqu'à présent par JCDecaux qui doit à présent débarrasser la voirie de ses 20.000 bicyclettes, 40.000 bornettes et 1.700 stations réparties dans Paris et ses 30 communes limitrophes. De quoi se questionner sur le devenir de tout ce matériel et de la légitimité de tels travaux. A en croire le syndicat Autolib' Vélib' Métropole qui rassemble toutes les villes adhérentes à ce dispositif de mobilité, il était nécessaire de changer toute l'infrastructure car 30% de la nouvelle flotte de vélos arrivant sera électrique. L'opérateur déchu JCDecaux a, quant à lui, tenté de rassurer. Tout sera recyclé ou alors remis à neuf afin d'équiper d'autres villes dans le monde qui en feraient la demande.

A la question du coût, JCDecaux n'a pas donné de montant mais a précisé qu'il était inclus dans le marché public signé avec la mairie de Paris. Idem pour l'empreinte environnementale du renouvellement, ni le syndicat métropolitain ni JCDecaux n'ont été en mesure de fournir une réponse.

Nouveau vélo électrique

Les Parisiens ont de leur côté pu tester leur nouveau compagnon lors d'une semaine de lancement organisée en octobre. Et visiblement, le vélo électrique a la cote. Muni d'une batterie d'une autonomie de 50 km, il pourra rouler jusqu'à 25 km/heure. Connectés, mieux sécurisés que leurs prédécesseurs, les Vélib 2 seront étendus à 68 communes autour de Paris et leur déploiement s'achèvera définitivement au 1er avril 2018. L'abonnement sera plus cher que le précédent en raison des nombreuses fonctionnalités que présentent ces vélos en libre-service mais aussi parce qu'il donne accès à l'électrique, justifie le syndicat. Reste à savoir si ce nouveau vélo métropolitain ne sera pas concurrencé par une toute autre forme de véhicules. Des vélos en free-floating - qu'on peut déverrouiller, emprunter et laisser n'importe où dans la ville grâce à son smartPhone - ont en effet débarqué depuis peu dans la capitale. La course à l'innovation est lancée...

Réactions4 réactions à cet article

Et pas un mot sur le fait que ces vélos sont importés de Chine. Il n'était pas possible de les fabriquer en France en créant des emplois et en économisant la pollution générée par le transport?

catoch | 27 novembre 2017 à 13h21 Signaler un contenu inapproprié

Puisqu'on vous dit que c'est "bon pour la planète" !
Ne posez donc pas de question gênante sur les modalités de leur fabrication ni sur leur cycle de vie !
Et ne comptez surtout pas sur ActuE pour enquêter là-dessus.
Puisqu'on vous dit que c'est bon. Ces vélos sont "bio" et bénis par les curés écolos. Point barre !
Amen, donc.

Albatros | 27 novembre 2017 à 16h06 Signaler un contenu inapproprié

Cher oiseau de mer,
Ici la journaliste qui a réalisé ce reportage qui attise les commentaires. Tout d'abord je vous salue, car bien que vous manifestez souvent votre aversion pour certains de nos contenus, vous restez un fidèle lecteur.
Concernant votre remarque, sachez qu'un reportage vidéo à Actu-Environnement, et ailleurs, a plusieurs vocations. Il est parfois destiné à informer d'une actualité, et parfois à enquêter sur un sujet. Celui que vous commentez sur les Vélib est un reportage d'actualité qui concerne une des thématiques que l'on traite ici chez nous: "la mobilité douce". Il ne répond donc à aucune enquête. Toutefois l'angle que j'ai choisi nous amène à nous poser des questions. Il ne fait en effet pas la promo des Vélib mais démarre par l'ampleur des travaux nécessaires pour ce nouvel aménagement et nous fait nous poser cette question:"tout cela était-il bien nécessaire"? Par ailleurs nous demandons à l'opérateur JCDecaux ce qui va advenir de tout ce materiel arraché. Pour le moment pas de possibilité de vérifier si ce qu'ils disent est bien vrai car nous n'en sommes pas encore là. Enfin, les personnes interviewées dans ce reportage n'avaient aucune idée de l'impact carbone de tous ces travaux,et les coûts ne nous ont pas été communiqués par JC Decaux (cf article sous la vidéo).
Les questions que vous vous posez révèlent bien que le reportage a rempli sa mission: nous interroger sur l'utilité de certains aménagements urbains au nom de "la mobilité propre". Il aurait bien sûr pu être étiré encore et encore et aborder toutes les questions que vous soulevez mais ca n'était pas sa vocation du moins pour le moment.
Merci de votre fidélité.

La rédaction | 27 novembre 2017 à 16h47 Signaler un contenu inapproprié

Merci d'enquêter tout de même sur ces jolis vélos importés et bien verdis par l'Autorité.
Aucune aversion a priori pour les contenus, je respecte toutes les opinions (pas encarté nulle part).
Aversion simplement pour les YAKAFOKON, pour les curés écolos et l'approche religieuse de l'environnement, notamment sur les couleuvres que nous avalons au nom de la "vertu" à grands coups d'argent public.
La "mobilité douce" me fait rigoler, sans doute davantage que les ouvriers qui fabriquent ces vélos...

Albatros | 27 novembre 2017 à 17h36 Signaler un contenu inapproprié

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