Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Zones humides artificielles : une solution contre les micropolluants ?

À l'approche d'un durcissement de la réglementation sur les micropolluants, certaines Step expérimentent la capacité épuratoire des écosystèmes humides. Reportage au sein de la Zone Libellule dans l'Hérault.

Reportage vidéo  |  Eau  |    |  M. Sader

Elles n'ont toujours pas l'obligation d'éliminer les micropolluants (1) à la sortie et pourtant ces substances se retrouvent dans les eaux usées traitées par les stations d'épuration (Step). Présentes dans les effluents industriels et domestiques en faible concentration, ces molécules sont des substances organiques ou minérales toxiques dont l'accumulation impacte le milieu et les organismes.

Même si aucune contrainte chiffrée ne leur est encore imposée, les Step expérimentent des solutions de traitement des micropolluants, parmi elles la dégradation par phyto-épuration.

Dans l'Hérault, la Lyonnaise des Eaux a par exemple créé la Zone Libellule, une zone humide artificielle expérimentale d'1,5 ha installée en aval de la station d'épuration St-Just-St Nazaire.

Elle est constituée d'une variété de plantes aquatiques dont le système racinaire et la symbiose vont agir sur les polluants tels que les pesticides, les résidus pharmaceutiques et les produits cosmétiques. En trois ans d'études, les résultats sont probants. Sur la moitié des substances identifiées sur le site, 70% ont pu être éliminées.

Toutefois plusieurs questions demeurent en suspens. Que deviennent les micropolluants une fois absorbés par la plante ? Une expérience est actuellement en cours pour observer le devenir de ces substances.

Par ailleurs, la biodiversité qu'accueille ce site n'encourt-elle pas des risques du fait de la stagnation des polluants ?

En attendant, le concept est en voie d'être commercialisé. La ville de Mios dans les Landes, s'est dotée d'une extension de ce type qui devrait être inaugurée à la rentrée prochaine.

1. Consulter notre dossier sur les micropolluants
https://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/micropolluants-eau/micropolluants-eau.php4

Réactions4 réactions à cet article

La vrai solution :"l'écoconcetpion"

lio | 25 juillet 2013 à 11h09 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour Bernard,
Je pense qu'une zone végétalisée avec une augmentation de la zone de dispersion serait peut être plus approprié que la tendance à mettre un traitement UV. C'est une piste à creuser. Je me rapproche de l'IRSTEA pour poser la question.

Bonne journée

Hugues DELANNAY | 31 juillet 2013 à 16h49 Signaler un contenu inapproprié

C'est un bon début. Bravo à la Lyonnaise des Eaux mais au final, toutes ou une partie des mollécules ne sont pas traitées dans leur intégralité et il faut pour finir incinérer les déchets végétaux qui contiennent des micro polluants.

Réduction énergétique ? ISO 14001 ?

el nino - Alex | 02 août 2013 à 14h34 Signaler un contenu inapproprié

La question se pose aussi pour les bassins de décantation des eaux pluviales. Certains sont désormais faits d'argile, ce qui les rend propices à l'accueil d'un cortège d'espèces inféodées aux zones humides. Existe-t-il des études sur le sujet ?

Pégase | 07 décembre 2018 à 14h08 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires