Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

État des nappes phréatiques : une recharge insuffisante et des risques de sécheresse estivale

Eau  |    |  F. Bénard

Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publie son bulletin de situation hydrogéologique (1) au 1er avril 2023. La situation est « peu satisfaisante sur une grande partie du pays », alors que 75 % des nappes d'eau souterraine sont sous les normales mensuelles. Elles étaient 58 % en mars 2022. Résultat : « La situation en fin d'hiver est plus déficitaire que l'année dernière », explique le BRGM.

Les pluies des dernières semaines, excédentaires sur une grande partie du territoire au mois de mars, n'auront donc pas permis de recharger de manière efficace les nappes. « La période de recharge 2022-2023 a été marquée par une succession d'épisodes de recharge et de périodes sèches », comme le mois de février, le plus sec depuis 1959. Le BRGM relève en outre une mauvaise infiltration de l'eau, notamment en raison de sols très secs et d'une végétation active tardivement au cours de l'automne et qui commence à sortir de dormance.

Si le niveau des nappes est situé autour de la moyenne dans une grande partie de l'ouest de la France, de la Bretagne à la Nouvelle-Aquitaine, des départements de la Somme et du Pas-de-Calais et du massif Central, les niveaux sont de « modérément bas » à « très bas » dans une grande partie du territoire. Seules 41 % des nappes sont en hausse, 32 % sont stables et 27 % en baisse.

Cette recharge déficitaire « risque d'impacter l'ensemble des nappes », d'autant plus qu' « à partir d'avril, les épisodes de recharge devraient rester ponctuels et peu intenses, sauf événements pluviométriques exceptionnels ». Le risque de sécheresse est ainsi « avéré » dans de nombreux secteurs. Il est même très fort du Centre-Ouest jusqu'au au nord du bassin parisien, ainsi que sur une partie de la Drôme, du Var, du Vaucluse, des Pyrénées-Orientales et du bassin de la Saône. « L'incertitude demeure cependant élevée sur certaines nappes, des pluies abondantes durant le printemps pourraient permettre de soutenir les niveaux, voire de retrouver des niveaux satisfaisants », complète le BRGM.

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a annoncé, jeudi 13 avril sur Twitter, organiser une nouvelle réunion du comité de suivi hydrologique dans les jours à venir.

1. lien vers le bulletin
https://www.brgm.fr/sites/default/files/documents/2023-04/communique-nappes-eau-souterraine-2023-04-note.pdf

Réactions1 réaction à cet article

Et dire qu'avec ces sécheresses automnales et hivernales, on ne peut même pas remplir les bassines ! Voilà qui démontre par les faits l'absurdité technique de ces dispositifs de privatisation d'un bien public, l'eau, avec l'aide massive des fonds publics (autre privatisation de ressources, budgétaires cette fois) et de la brutalité de la force publique pour tenter de mater toute forme d'opposition citoyenne.

Pégase | 20 avril 2023 à 22h39 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

DDSELECT : la nouvelle génération de décantation hydrodynamique STRADAL
Dalle O2D MULCH® pour parkings paysagers O2D ENVIRONNEMENT