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Actu-Environnement

La sécheresse perturbe la capacité de stockage de carbone des écosystèmes

En 2018, les puits de carbone en Europe ont baissé de près de 20 %, et le rendement des cultures de 40 % au Nord et à l'Est de l'Europe, indique une série d'études publiées par le réseau européen Icos en septembre dans la revue Philosophical Transactions B. Cette année-là, la sécheresse a touché une grande superficie en Europe et entraîné des records de température, indique le Cirad (1) , qui a participé aux recherches. L'objectif de ces travaux est de mieux comprendre les effets du changement climatique pour développer des stratégies d'adaptation.

« L'Europe centrale a enregistré des précipitations jusqu'à 80 % inférieures à la normale au printemps, à l'été et à l'automne, et des températures caniculaires qu'elle n'avait pas connues depuis les années 50 », souligne le centre de recherche. Avec à la clé, une diminution des puits de carbone forestiers, des pertes de récoltes, un brunissement des prairies.

« Les forêts se sont protégées de la chaleur en réduisant leur évaporation et leur croissance, ce qui a entraîné une baisse de l'absorption de dioxyde de carbone : pour ces écosystèmes, les puits de carbone ont diminué de 18 % par rapport à une année normale ». Le fonctionnement de certains écosystèmes a été inversé : certains d'entre eux sont passés de puits à sources de carbone, note le Cirad. « En revanche, les tourbières réhumidifiées semblent avoir mieux survécu, notamment grâce à la croissance de nouvelles plantes. Ceci est une bonne nouvelle, car la réhumidification des tourbières est l'une des méthodes les plus couramment utilisées pour atténuer les conséquences du changement climatique ».

Une étude, publiée dans Science en mai dernier, indiquait déjà qu'environ trois quarts des forêts tropicales pourraient devenir émettrices de carbone à cause du réchauffement climatique.

1. Centre de coopération internationale en recherche agronomique

Réactions1 réaction à cet article

Chez-moi peu de dégats en sud Sarthe, mes arbres ont encore toutes leurs feuilles, dans la forêt domaniale aussi, deux grosses pluies sont tombées bien à propos et j'ai réussi à boucler l'arrosage du jardin avec l'eau des bidons, à st hilaire de Riez c'est pareil, les arbres ne souffrent pas, dans les champs de maïs il y a les deux, des champs encore bien verts et d'autres tout secs, il doit éxister des méthodes de cultures différentes qui ne favorisent pas la résistance à la canicule.
Visiblement débute la récolte du broyage des haies comme apport dans les champs pour s'adapter au changement climatique.
Les agriculteurs évoluent et s'adaptent, c'est bien.

pemmore | 30 septembre 2020 à 11h33 Signaler un contenu inapproprié

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