La mesure avait fait polémique lors des débats parlementaires sur la loi relative à l'agriculture et l'alimentation (Egalim). Finalement, l'interdiction des contenants alimentaires de cuisson et de réchauffe en plastique à partir de 2025 a été adoptée, non sans faire grincer des dents.
Le quatrième Programme national nutrition santé (PNNS4), présenté lundi 23 septembre par le directeur général de la Santé et le directeur général de l'Alimentation, prévoit donc un accompagnement des collectivités et des acteurs économiques "pour aller vers la substitution du plastique dans les cuisines centrales". Un livre blanc sera rédigé, avec l'appui du ministère de la Transition écologique, pour présenter les alternatives aux contenants en plastique.
Le plan souligne que "les plastiques sont fabriqués à partir de nombreuses substances chimiques dont certaines sont suspectées d'être des perturbateurs endocriniens et peuvent avoir un impact sur la santé et sur l'environnement".
Par ailleurs, le PNNS rappelle les objectifs d'approvisionnement en
produits locaux, de qualité ou provenant de l'agriculture biologique dans la restauration collective (50 % en 2022). Il prévoit des mesures pour former le personnel et encourage les collectivités à participer aux programmes alimentaires territoriaux (PAT) pour organiser les filières.
Il fixe également un objectif plus général : augmenter la consommation de produits bio dans la population "de sorte que 100 % de la population consomment au moins 20 % de fruits et légumes, produits céréaliers et légumineuses issues de produits bio par semaine".
Article publié le 24 septembre 2019