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Actu-Environnement

La région Ile-de-France a révisé son plan qualité de l'air

Gouvernance  |    |  S. Fabrégat
La région Ile-de-France, première région urbaine française, est dotée d'un plan pour la qualité de l'air depuis 2000. Les services de l'Etat étaient alors chargés de son élaboration. Depuis 2002, cette compétence a été transférée aux Conseils régionaux. Un nouveau plan a été adopté jeudi 26 novembre en séance plénière pour l'Ile-de-France. Selon le communiqué de presse de la région, celui-ci serait ''plus ambitieux que le précédent. Plus complet également, car il intègre de nouvelles problématiques peu abordées dans l'ancien : air intérieur, polluants non réglementés dans l'air ambiant, plateformes aéroportuaires, amélioration de l'efficacité énergétique...''.

Le plan révisé émet des recommandations l'aménagement du territoire et l'urbanisme, les transports de personnes et de marchandises, l'utilisation des énergies, l'agriculture... Elles sont au nombre de 21 déclinées en 77 actions.

Parmi les objectifs fixés dans le plan pour la qualité de l'air, celui d'atteindre les objectifs de qualité fixés par la réglementation ou par l'organisation mondiale de la santé (OMS) pour les polluants pour lesquels on observe en Ile-de- France des dépassements, comme les particules PM10 (25 μg/m3 en moyenne annuelle d'ici 2015, pour tendre vers les préconisations OMS à 20 μg/m3, ainsi que la moyenne journalière de 50 μg/m3 à ne pas dépasser plus de 35 jours par an), les PM2,5 (15 μg/m3 en moyenne annuelle d'ici 2015, pour tendre vers les préconisations OMS, à 10 μg/m3), le dioxyde d'azote NO2 (40 μg/m3 en moyenne annuelle), l'ozone O3 (seuil de protection de la santé : 120 μg/m3 sur 8 heures) et le benzène C6H6 (2 μg/m3 en moyenne annuelle).

Le plan se fixe également pour objectif de diminuer les émissions d'autres polluants tels que les pesticides, les dioxines et les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques, une famille de composés chimiques à forte toxicité) et limiter l'exposition des Franciliens.

Si la baisse des concentrations se poursuit pour les oxydes d'azote, le monoxyde de carbone, le benzène, le plomb ou le dioxyde de soufre, ''en revanche, la situation est problématique pour certains polluants, dont les niveaux dépassent de manière récurrente les valeurs réglementaires''.
Les dépassements restent fréquents pour le dioxyde d'azote et la pollution en particules est élevée. Le secteur des transports est le premier responsable des émissions de polluants en Ile-de-France. La part contributive d'autres secteurs comme l'industrie est en baisse alors que le secteur résidentiel et tertiaire participe de manière importante aux émissions (première source de particules fines).

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