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Actu-Environnement

Climat : la Commission européenne s'attaque aux fuites de méthane dans le secteur de l'énergie

Energie  |    |  R. Boughriet

La Commission européenne veut légiférer pour prévenir les fuites de méthane dans le secteur de l'énergie. Elle lance, jusqu'au 26 janvier 2021, une consultation publique (1) sur un projet de règlement. « Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, juste derrière le CO2. Il est essentiel de s'y attaquer pour ralentir le réchauffement climatique », souligne la Commission. Ce texte est prévu dans le cadre de la stratégie, présentée en octobre dernier par la Commission pour réduire les émissions de méthane sur le territoire européen et à l'international. Les secteurs de l'énergie mais aussi des déchets de  l'agriculture sont ciblés. Mais« c'est dans le secteur de l'énergie que l'on peut réduire les émissions le plus rapidement et au moindre coût », avait précisé le commissaire à l'Énergie, Kadri Simson. Les infrastructures gazières et pétrolières sont particulièrement visées.

L'exécutif européen prévoit d'adopter son projet de règlement au quatrième trimestre 2021. La Commission envisage des règles « contraignantes » sur la surveillance, la notification, la vérification, la détection des fuites et la réparation dans le secteur de l'énergie. Elle examinera de nouvelles règles sur la ventilation mais aussi le torchage de routine. Des mesures seront aussi prises pour l'utilisation et la réduction des émissions de méthane provenant de mines de charbon actives ou abandonnées.

Cette proposition législative « contribuera à atteindre l'objectif ambitieux de l'UE en matière de climat pour 2030 et son objectif de neutralité climatique pour 2050 », indique la Commission.

1. Accéder à la consultation publique <br />
https://ec.europa.eu/info/law/better-regulation/have-your-say/initiatives/12581-Proposal-for-a-legislative-act-on-methane-leakage-in-the-energy-sector

Réactions13 réactions à cet article

D'un côté on sait pertinemment que le méthane est un puissant GES et on cherche donc en toute logique, bien qu'un peu tardivement sans doute, à réduire les fuites dans l'atmosphère. De l'autre, les pouvoirs publics encouragent fiscalement les exploitations agricoles déjà intensives et ainsi productrices importantes de GES à pousser plus loin encore en développant des cultures énergétiques pour alimenter des unités de méthanisation, lesquelles produiront immanquablement leurs lots de fuites de méthane, ne serait-ce que par le vieillissement et les défauts d'entretien des installations (sans même parler d'accidents graves). Alors même que la majorité des sols d'exploitations intensives sont chroniquement en déficit de matière organique (qui correspond aussi à du stockage de carbone) après des décennies de pratiques culturales aux antipodes de toute considération pour l'agronomie.
Cette pure logique d'optimisation fiscale, soutenue à bouts de bras par un ministère de l'agriculture aux ordres de l'agrobusiness, est une aberration aux conséquences mortifères.
Il serait donc également grand temps et cohérent que l'UE se penche sérieusement sur le sujet et fasse là aussi le ménage qui s'impose.

Pégase | 06 janvier 2021 à 10h02 Signaler un contenu inapproprié

Et il n'y a pas que les tuyaux de distribution, dans lesquels 1% ou plus de fuites sont avérés, il y a aussi tous les sites producteurs, les méthaniseurs, dans lesquels jusqu'à 10% de fuites sont observées dans les composantes, et sans compter les fuites sur lieux de stockages d'intrants et de digestats !

Daniel | 06 janvier 2021 à 11h01 Signaler un contenu inapproprié

s'il vous plait, relisez les rapport du GIEC, le plus puissant gaz à effet de serre c'est la vapeur d'eau (60%) !
Les scientifiques du GIEC n'ont jamais parlé de la vapeur d'eau parce qu'ils sont persuadés que les activités humaines n'ont pas d'impact sur le taux de vapeur d'eau de l'atmosphère, erreur fatale puisque c'est la dé-végétalisation des sols (déforestation) qui coupe le cycle de l'eau sur les continents au moment où on en a le plus besoin : l'été.
https://www.mediaterre.org/actu,20210106085019,1.html

laurent | 06 janvier 2021 à 12h08 Signaler un contenu inapproprié

Le méthane est un gaz à puissant effet de serre : ah, les vaches !
C'est pas de moi mais j'opine.
Je savais pas que les forêts humides aussi, bien sur les marais.
Si on veut de débarrasser du méthane, il faudrait mutiplier les stations gnv, beaucoup ont disparu,les hypermarchés ne font pas le rôle de station en oubliant tout le panel de combustibles et carburants alternatifs.

pemmore | 06 janvier 2021 à 13h13 Signaler un contenu inapproprié

L'atmosphère a deux effets indissociables et complémentaires : l'effet de serre et surtout l'effet parasol : l'effet parasol nous protège la journée (sinon la température atteindrait + 150°c) et l'effet de serre nous protège la nuit (sinon la température serait à -168°c). Tenter de réduire l'effet de serre reviendrait à réduire l'effet parasol et entrainerait un réchauffement. Les zones tempérées de la planète sont couvertes d'eau ou de végétation l'été ; dans ces zones le taux d'évaporation, et donc de vapeur d'eau, est proportionnel à la chaleur. Quand le taux de vapeur d'eau augmente la puissance du rayonnement solaire qui arrive jusqu'au sol diminue. L'été quand le taux de vapeur d'eau descend à 20% sur les continents l'énergie qui arrive jusqu'au sol augmente de 50% et les sols "brulent".

L'évaporation de l'eau (ou évapotranspiration pour la végétation) évacue 60% de l'énergie solaire qui arrive jusqu'au sol : c'est la chaleur latente (entropie). Donc les sols secs et sans végétation stockent la chaleur au lieu de l'évacuer, c'est pour cela que les canicules touchent essentiellement les villes et les zone sèches.

laurent | 06 janvier 2021 à 19h16 Signaler un contenu inapproprié

Laurent,
Pourriez-vous préciser chaleur latente (entropie) svp ?

Daniel | 07 janvier 2021 à 22h32 Signaler un contenu inapproprié

Les centrales nucléaires, avec leurs tours de refroidissement qui rejettent 24/24 de phénoménales quantités de vapeur d'eau, seraient donc de puissantes contributrices à l'effet de serre ?

Pégase | 08 janvier 2021 à 11h10 Signaler un contenu inapproprié

La vapeur d'eau n'est pas un problème. Lisez.

Daniel | 08 janvier 2021 à 14h11 Signaler un contenu inapproprié

Rassurez-vous, Daniel, la vapeur d'eau ne me cause pas souci.

Pégase | 08 janvier 2021 à 14h32 Signaler un contenu inapproprié

@ daniel : quand l'eau passe de l'état liquide à l'état vapeur elle absorbe 2250 joules par gramme d'eau !
cette chaleur latente (ou entropie) absorbe 60% de l’énergie solaire reçue par les sols !
L'arbre (le feuillus) est la plante qui transpire le plus l'été (évapotranspiration : 5000m3 à l'hectare et par an), si la vapeur d'eau est le principal gaz à effet de serre il faudrait couper tous les arbres, pourtant on fait exactement l'inverse pour lutter contre le dérèglement climatique ???
Le CO2 est réellement un gaz à effet de serre mais résumer le dérèglement climatique à l'effet de serre du CO2 est une dangereuse hérésie pour faire croire que le nucléaire est l'unique solution !!
plus d'explications sur ce site : https://www.mediaterre.org/actu,20200810121408,1.html

laurent | 08 janvier 2021 à 14h46 Signaler un contenu inapproprié

@Laurent: je ne parlais que du fait qu'une chaleur latente est en principe reliée à une enthalpie, pas une entropie

Daniel | 08 janvier 2021 à 14h50 Signaler un contenu inapproprié

Sinon @Laurent, avez-vous une estimation de la quantité de vapeur d'eau représentée par le relargage nucléaire, par la population mondiale et l'effet d'une augmentation de CO2 sur les variations de H2O ?

Daniel | 08 janvier 2021 à 14h55 Signaler un contenu inapproprié

Il est temps, non ? Surtout qu'il n'y aura bientôt plus une seule raffinerie sur notre continent raffiné...

Albatros | 12 janvier 2021 à 18h50 Signaler un contenu inapproprié

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