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Actu-Environnement

Déforestation de l'Amazonie : des associations portent plainte contre quatre banques françaises

Biodiversité  |    |  F. Gouty

Il s'agirait d'une première en France. Le 8 novembre, les ONG Sherpa, Harvest et Transparency International ainsi que les journalistes brésiliens de l'émission Reporter Brasil et une fondation néerlandaise, le Centre pour l'analyse des crimes climatiques (CCCA), ont annoncé avoir déposé une plainte pénale auprès du Parquet national financier de Paris. Les plaignants demandent l'ouverture d'une enquête sur des « délits de blanchiment et recel » soutenus par les investissements d'Axa, BNP Paribas, le Crédit agricole et le groupe BCPE au bénéfice d'entreprises brésiliennes de viande bovine participant à la déforestation illégale de l'Amazonie.

« En achetant des obligations émises par des entreprises qui tirent profit de délits environnementaux, BNP Paribas, Crédit agricole, BPCE et Axa permettraient de réintroduire dans le circuit légal les bénéfices de ces infractions », avancent les associations. Ces dernières s'appuient en cela sur plusieurs enquêtes menées par Reporter Brasil et compilées en novembre 2022. Leurs conclusions attestaient un montant d'investissement, en achat d'obligations, s'élevant à 70 millions de dollars (pour un bénéfice de 11,7 millions entre les quatre banques) entre 2013 et 2021 au profit du géant brésilien de la viande bovine, JBS, et l'une des principales entreprises concurrentes, Marfrig, mais surtout de « multiples violations des droits humains et de l'environnement de la part des fournisseurs de ces entreprises ». Le CCCA a également révélé « des faits de déforestation, d'accaparement de territoires autochtones et de zones forestières protégées » perpétrés, entre 2018 et 2021, par environ la moitié des fournisseurs de bétail pour des abattoirs des deux entreprises dans les États brésiliens du Para et du Mato Grosso.

Contactées par Actu-Environnement, les banques ciblées n'ont pas émis de commentaire.

Réactions1 réaction à cet article

Les ONG ferait aussi bien de demander l’arrêt des importation de viande et de faire annuler les accords commerciaux (mercosur).
Les importations provenant de pays qui ne respectent aucune règles sanitaires ou environnementales que l'on impose à nos paysans empêchent ces derniers de changer leur pratiques.
Mais cette concurrence déloyale n’empêche pas nos ONG de taper sur les agriculteurs. A croire qu'elles sont complice.

ouragan | 13 novembre 2023 à 12h04 Signaler un contenu inapproprié

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